La prise d'otage menée par des «Djihadistes» contre deux hôtels cafés-restaurant à Ouagadougou est terminée, a indiqué un communiqué du ministère de l'Intérieur burkinabé. Dans un bilan provisoire, au moins 29 otages de 18 nationalités ont été tués, l'élimination de trois criminels islamistes alors que 126 otages ont été sauvés dont 33 blessés. Tout a commencé dans l'après-midi du vendredi vers les coups de 19h30 avec l'arrivée de terroristes à bord d'un véhicule 4X4, font irruption dans l'hôtel, situé sur l'avenue Kwame Nkruma. Aussitôt arrivés, les islamistes ont commencé à tirer sur tout ce qui trouve devant eux. Alertés, les forces de sécurité burkinabés se sont rendues immédiatement sur les lieux de la prise d'otage. Ils furent rejoints par des militaires français et américains stationnés à Ouagadougou. Selon des témoignages, les forces de sécurité ont tenté durant toute la nuit du Vendredi pour libérer les otages. Vers 1h30 du matin, l'assaut a été finalement donné par les forces de sécurité combinées à savoir : Burkinabées et françaises. Plus de 126 personnes ont été libérées dont 33 blessées a indiqué le ministère de l'Intérieur. Il a également confirmé la mort de trois djihadistes. Trois djihadistes, un Arabe et deux africains, ont été tués", a déclaré le ministre de l'Intérieur Simon Compaoré. Des contradictions sur le nombre des djihadistes ont été constatées. Des sources sur place indiquent que les assaillants étaient au nombre de quatre dont deux femmes après que la gendarmerie a annoncé qu'un autre terroriste a été abattu au niveau de l'hôtel Yibi où il s'était retranché après l'assaut donné par les forces de sécurité. Un autre officier a précisé que deux des quatre islamistes tués étaient des femmes. Une autre information émane de Ouagadougou a démenti la présence de femmes parmi les djihadistes. Hier Samedi, les forces de sécurité burkinabées appuyées par des militaires français ont donné l'assaut pour libérer les 126 otages retenus par un groupe de djihadiste, venant probablement de Gao (Mali). Les forces spéciales françaises qui sont intervenues se trouvaient en banlieue de Ouagadougou dans le cadre de la lutte anti-djihadiste dans le Sahel. Les Etats-Unis, qui disposent également de 75 militaires dans le pays, ont indiqué apporter un soutien aux forces françaises autour de l'hôtel. La cible des «djihadistes» était tout d'abord l'hôtel luxueux le Capuccino. Le commando islamiste s'est rendu ensuite au second hôtel le splendide où ils avaient retenu des otages. Hier, les forces de sécurité ont entamé des recherches dans les quatre coins des deux hôtels à la recherche d'éventuels survivants ou de cadavres. Dans un communiqué inséré sur des sites djihadistes, le groupe Al Mourabitoune dirigé par le sanguinaire Mokhtar Bel Mokhtar a revendiqué cette attaque. Selon le même communiqué, le groupe de Mokhtar Bel Mokhtar a ajouté que par cette opération, ils voulaient punir le Burkina-Faso pour sa coopération avec la France au Sahel.