La nouvelle loi sur la santé sera soumise prochainement au Conseil des ministres, a annoncé, lundi à Tissemsilt, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf. La nouvelle loi sur la santé comporte 500 articles. Ces derniers sont en phase d'élaboration au niveau de la direction centrale. Elle sera présentée devant l'Assemblée populaire nationale (APN), a expliqué le ministre de la Santé. Boudiaf a signalé que plus de 85% des salles de soins au niveau national, en état d'abandon durant la décennie noire, ont été réouvertes. Dans le cadre du nouveau système sanitaire et la loi sur la santé, le ministère a engagé une réflexion sur la formation d'auxiliaires paramédicaux pour garantir une meilleure couverture sanitaire pour les zones déshéritées et éloignées, a-t-il ajouté par ailleurs. La nouvelle politique sanitaire vise à sortir certaines consultations des hôpitaux vers les polycliniques et salles de soins qui retrouveront ainsi leur activité initiale, a souligné le ministre, indiquant, d'autre part, que le nombre de malades soignés à l'étranger a connu une baisse par rapport aux années précédentes. Par ailleurs, lors d'une conférence de presse animée dimanche à Tissemsilt, le ministre a évoqué le sujet de l'insécurité que subissent les médecins au quotidien dans les hôpitaux surtout durant leur poste garde. Cette contrainte à laquelle ils sont confrontés a été prise en charge par le Premier ministre, a déclaré le ministre. «Ce phénomène n'aura plus lieu d'exister, on fera tout notre possible pour lutter contre cela », a déclaré, dimanche, Abdelmalek Boudiaf lors d'une conférence de presse. «On assurera tous les fonctionnaires du secteur de la santé pour qui j'ai le plus grand respect», a indiqué le ministre, ajoutant que toutes les dispositions ont été prises dans ce cadre. Le ministre a été ferme sur le sujet des dysfonctionnements qui existent dans les secteurs sanitaires, soulignant que sa tutelle «n'est pas obligé de désigner un agent pour surveiller un directeur ou n'importe quel responsable». Il a insisté, à cet effet, sur la «responsabilité de chacun dans son poste de travail. Nul n'est indispensable», confia-t-il.