A la suite de l'Arabie Saoudite, le Soudan a rompu, lundi 4 janvier, ses relations diplomatiques avec l'Iran. Il condamnait l'attaque de l'ambassade saoudienne à Téhéran dans la nuit de samedi à dimanche par des partisans radicaux du régime, qui protestaient contre l'exécution en Arabie Saoudite de l'opposant et clerc chiite Nimr Baqer Al-Nimr. Le Soudan s'affichait ainsi parmi les alliés les plus réactifs de l'Arabie Saoudite, avec Bahreïn, les Emirats arabes unis (EAU) et le Koweït dans le conflit qui oppose la monarchie arabe sunnite à son rival régional chiite. L'Iran perd ainsi officiellement sa principale porte d'entrée sur le continent africain, au profit de l'Arabie Saoudite, qui a promis, en novembre 2015, des milliards de dollars d'investissements dans l'agriculture et la construction de barrages hydroélectriques au Soudan. La fragilité économique du Soudan, sous sanctions américaines et embargo depuis 1997, conjuguée à une solidarité religieuse sunnite et à une nouvelle alliance militaro-politique avec la monarchie saoudienne a poussé Omar Al-Bachir à abandonner son alliance avec Téhéran née dans les années 1990. Changement tactique Selon la presse irakienne, après leur défaite à Ramadi, les terroristes ont changé de tactique militaire en mettant des uniformes de l'armée irakienne et en hissant le drapeau irakien sur les bâtiments. Daech a réussi ainsi à reprendre des zones importantes proches de Haditha pour tenter de progresser vers le barrage. De son côté, Naaim al-G'oud, chef de la tribu d'al-Boufahad, a révélé que les forces de sécurité avaient tué 250 terroristes et fait exploser plus de cent voitures piégées. En revanche, Daech aurait exécuté cinq cents civils et militaires juste avant la libération de Ramadi, selon un communiqué du gouvernorat d'al-Anbar. Sans scrupules Selon Wafa, l'Unité d'études palestiniennes et de documentation a révélé qu'Israël a détenu un total de 5 934 enfants palestiniens ces cinq dernières années. Le Comité d'études sur les détenus et ex-détenus palestiniens et l'Unité de recherche ont documenté dans un rapport qu'Israël avait détenu un total de 5 934 enfants palestiniens sur les cinq dernières années. Le comité a expliqué que de 2000 à 2010, Israël a détenu en moyenne 700 enfants palestiniens par an, mais qu'en raison du pic récent de détentions, la moyenne annuelle avait bondi à 1 200. L'Unité a documenté qu'Israël a détenu un total de 2 179 enfants en 2015, correspondant à 36,7% du nombre total d'enfants détenus ces cinq dernières années, en augmentation des 21,3% de 2014. Elle a ajouté que le nombre total d'enfants détenus par Israël en 2013 correspondait à 15,7% du nombre total d'enfants détenus ces cinq dernières années en augmentation des 14,8% de 2012 et des 11,5% de 2011.