Les départs prématurés des entraîneurs ou encore les licenciements répétés, des joueurs indisciplinés qui tentent d'imposer leur lois aux dirigeants, un arbitrage qui blesse et met notre football dans une crise qui risque de connaître un dérapage qui ferait reculer la concrétisation de grands objectifs promis par les institutions footballistiques. Que faire alors ? C'est la grande question. Une grande question qui ressemblerait à celle du comment mettre fin à la violence dans les stades. Voilà de retour des revendications des joueurs, qui choisissent des piquets de grève qui apparaissent comme la meilleure solution pour régler leurs revendications, du reste légitime. Mais cette manière de faire risque, aussi, de faire le tour des clubs, et notre football ira droit au mur. Un désordre qui menace ce sport qui est déballé sur les plateaux des chaînes de télévisions. Chacun y va de sa cuillère et le grand public connaisseur aujourd'hui, suit avec amertume l'évolution de ce mal profond qui ronge les structures footballistiques. Ce phénomène crache son venin même au sein des ligues qui souvent traversent des zones de turbulences. Récemment, encore c'est la violence qui a repris ses droits. Que faire ? Entrer en conflit au nom du foot avec le club ou l'arbitrage, ou alors reculer et accepter les solutions que la rue exige. Un dilemme insupportable. Notamment avec cette dernière sortie dans le cadre des huitièmes de finale caractérisée par une avalanche d'erreurs d'arbitrage. Un virus qui enfanterait la violence, cette violence qui trouve des terrains fertiles. Les discours des uns et des uns sont souvent condamnés par ceux censés de former et de protéger ces hommes qui tirent aussi vite que la faute commise, ou pas, par un acteur du terrain. Le but refusé par l'arbitre Achouri à Manucho, l'attaquant du RC Relizane face au CR Belouizdad, est un exemple. Cet arbitre qui court sur les terrains, récidive ce week-end en refusant le but égalisateur de l'USM El Harrach face à l'US Tébessa pour une position de hors-jeu imaginaire. Les dénonciations ne suffisent plus. Comment parler d'arbitre jeune lorsque qu'il frappe fort de son sifflet, une équipe qui s'est préparée pour une victoire ? L'arbitrage est au centre d'une critique exceptionnelle. Abdelkader Mana avait déjà dénoncé dans les colonnes de notre confrère Liberté cet arbitre en ces termes : «Il ne faut pas oublier l'arbitrage scandaleux de Achouri qui a refusé un but des plus valables, le penalty était valable pour Tébessa, mais notre égalisation ne souffrait d'aucune irrégularité, je n'ai pas compris pourquoi cet arbitre a refusé ce but, car s'il l'avait accordé, on aurait pu encore revenir durant le match. C'est malheureux de se faire éliminer de la sorte ! L'arbitrage est le point faible de notre championnat cette saison.» C'est aussi d'autres erreurs qui poussent les équipes à se préparer non seulement à piéger l'adversaire du jour mais comment éviter les pièges des arbitres. Un phénomène qui saccage ce beau sport. De grossières erreurs font dégoûter joueurs, supporters et dirigeants. Des erreurs commises par l'arbitre à l'image de Farouk Mial, qui a privé le DRBT face à l'USMBA d'un penalty flagrant sur un «fauchage dangereux du gardien de but de Bel-Abbès contre l'attaquant de Tadjenant, alors que le score était de 0-0». L'entraîneur Lamine Bougherara avait, lui aussi, dénoncé l'arbitrage «ce n'est pas normal qu'il ne siffle pas un penalty des plus flagrants pour nous, s'il avait accordé le penalty on se serait qualifiés, car on aurait pu prétendre à l'ouverture du score, je déplore l'arbitrage.» Même le second penalty accordé à Relizane en fin de match par Abid-Charef lors du match RCR-MCA n'était pas valable, selon les experts de l'arbitrage. Le défenseur du MCA n'avait pas touché le cuir de la main. Qu'en pensent ceux qui gèrent ce football ou la formation ou la formation des arbitres ? Si ce n'est qu'ils sont en formation ? Et le football serait-il aussi en formation ?