«Ce n'est pas une photo sur Tweeter qui change l'image d'un président élu par la majorité de son peuple», a déclaré le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) à la presse nationale. Après quelques semaines d'absence sur la scène politique, revoilà Amar Saâdani qui s'exprime dans un hôtel situé dans la forêt de Ben Aknoun, et ce, à l'occasion de la Journée mondiale de la presse. Il rappelle pour la énième fois que le président de la République va bien et que l'Algérie va aussi bien. Concernant le tweet de Manuel Valls, le chef du FLN a indiqué que «le Premier ministre français est venu en Algérie pour conclure des contrats, malheureusement, il n'a pas pu les obtenir, c'est pour cela qu'il est revenu fâché chez lui, et c'est pour cette raison qu'il a publié la photo sur Tweeter». Poursuivant sur sa lancée, Amar Saâdani a souligné que le président de la République a été élu par le peuple algérien à l'intérieur des frontières de l'Algérie et non à l'extérieur, «et ceux qui ont mis leur costume et cravate pour se préparer à revenir au gouvernement, je leur conseille de remettre leur survêtement et attendre 2019 parce qu'il est encore tôt». Interrogé sur la tournée des zaouïas de Chakib Khelil, Saâdani n'a pas hésité à défendre l'ancien ministre de l'Energie. «Les zaouïas sont des lieux de pureté, chacun de nous devrait y aller», a-t-il dit. Revenant à la Journée mondiale de la liberté de la presse, le chef du FLN a salué la presse nationale, et en particulier les femmes journalistes pour tous les efforts qu'elles ont fournis, surtout durant la décennie noire, sans oublier les sacrifices des gens de la presse pour le développement du métier surtout durant la guerre de la Libération. «Nous notons avec fierté les nouveaux acquis obtenus par l'Algérie dans le secteur de l'information et de la communication à l'instar de la loi de l'audiovisuel, en attendant le lancement de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel et de l'installation du Conseil d'éthique et de déontologie, et cela pour mieux réglementer le métier et protéger les droits des gens de l'information.» Amar Saâdani, se disant fier de la presse nationale publique et privée, a appelé au soutien des gens de la presse professionnellement et socialement afin d'atteindre les exigences et les attentes qu'ils cherchent pour l'amélioration de la presse nationale et arriver aux rangs des grandes institutions mondiales.