«Le secrétariat général du ministère de la Communication nous a saisi au sujet de la gestion de cet édifice», a révélé Brahim Merrad, indiquant qu'une commission du ministère se déplacera le 15 mai prochain pour finaliser la procédure relative à la gestion et l'exploitation de la maison de la presse Malik-Aït-Aoudia, désormais annexe de la maison de la presse Tahar-Djaout d'Alger. Le ministère de la Communication, a-t-il poursuivi, a pris la décision de confier la gestion de cette structure aux responsables de la maison de la presse Tahar-Djaout d'Alger. Inaugurée le 22 octobre 2015, la maison de la presse Malik-Aït-Aoudia de Tizi Ouzou est encore non exploitée pour des raisons, croit-on savoir, liées à la gestion et à l'exploitation de cette structure. «Maintenant que la problèmatique de gestion et d'exploitation est levée, la mise en service de cette maison de la presse est imminente », a assuré le wali, rappelant que les autorités locales ne ménageront aucun effort pour, a-t-il dit, d'une part, faciliter le travail des journalistes et correspondants et, d'autre part, œuvreront pour l'épanouissement de la corporation et la levée de toutes les contraintes entravant l'accès à l'information. La directrice de la culture a, pour sa part, rappelé le rôle, plus décisif, dans le domaine de la culture. «La presse écrite et les médias en Algérie connaissent un développement indiscutable ces dernières années. Ils représentent de plus en plus un support essentiel de la communication sociale et culturelle», a indiqué Nabila Gouméziane, à l'ouverture d'une journée thématique sous le thème «le rôle des médias dans la promotion de la diversité culturelle». «Aujourd'hui, a-t-elle poursuivi, nous sommes heureux de constater que l'information passe en plusieurs langues y compris tamazight. Ceci sera encore plus conforté avec l'officialisation de la langue amazighe devenue effective depuis février 2016, grâce, a-t-elle fait observer, à la volonté du gouvernement et de son Excellence Monsieur le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de promouvoir la diversité culturelle de notre nation, richesses indéniables qui composent notre identité.» La direction de la culture a, en outre, rendu hommage à deux journalistes de la région, en l'occurrence Madi Krimo et Tadjer Mohammed Ameziane.