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A la recherche de la justice et de l'équité
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 05 - 2016

Pour construire une société juste et libre où le citoyen ne sera nullement orphelin de la conscience pour pouvoir jeter un regard lucide sur les événements et les hommes, en vue de discerner ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui est juste de ce qui est injuste, afin de séparer le bon grain de l'ivraie.
Certes, pour éclairer l'opinion publique le gouvernant, le magistrat et le journaliste doivent communiquer dans le sens de la mesure qui constitue un signe de bonne gouvernance et de respect des lois et des libertés, tout en évitant de tomber dans le piège impitoyable du basculement des équilibres institutionnels. La correction politique implique la reconnaissance des fausses appréciations des informations et des maladresses d'évaluations conduisant fatalement à des anomalies dans le traitement des dossiers pour arriver à l'erreur judiciaire. La dignité de la personne humaine n'est pas un vain mot. L'accusation sans preuves tangibles est un manquement aux lois fondamentales du pays qui protègent la dignité et la liberté du citoyen. Et, aucune explication ne justifie l'insoutenable légèreté des comportements indignes, des écrits insensés et des dires enflammés portant atteinte à la réputation de l'Homme en vue de salir son honneur et celui de sa famille et de ses amis et finalement le jeter en pâture à la vindicte et à l'adversité. Les interférences dans la marche des institutions de la République font subir à ces dernières des influences néfastes à la conscience citoyenne. Il est extrêmement douloureux de constater l'état de dégradation avancé des mœurs politico-médiatico-judiciaires provoqués par l'avalanche d'informations mensongères et calomnieuses dans l'intention de mésuser et d'abuser de l'opinion publique. Dans la production et l'exploitation de ladite affaire de corruption mettant en cause Monsieur Chakib Khelil l'indignation est à son comble car la conscience est la grande absente. Au nom de quelle raison certaines forces occultes font de l'agitation pour empoisonner le climat délétère aux différents plans de la vie nationale. La question intéressante à poser serait de savoir « à qui profite le crime » et d'approfondir la réflexion. De prime abord, les inspirateurs de la conspiration ont fait usage de l'artillerie lourde avec une rapidité déconcertante, qui renseigne fortement sur la parfaite illustration du déluge programmé, des commanditaires pressés d'en découdre avec la classe politique au pouvoir et de resserrer l'étau autour des hommes fidèles et dévoués au président de la République. Faire couler beaucoup d'encre et de salive pour inscrire dans l'imaginaire social des faits et des gestes incroyables qui riment avec la diabolisation est une manœuvre déplorable et un acte pervers. La recherche de la vérité est une exigence incontournable à travers les réalités actuelles Il est grand temps d'éclairer le citoyen sur les zones d'ombre. Provoquer un véritable séisme au sein de l'opinion publique pour alimenter les mécontentements des citoyens afin de semer le doute sur la réputation de nos gouvernants et de nos cadres en mettant leurs conditions statutaires à la merci d'un simple rapport d'informations ou article de presse pour les incriminés, sans preuves solides et irréfutables, ce qui est dévastateur pour le présent et le devenir de la matière grise dans l'équation politique nuisible à l'image de marque de l'Algérie. L'indécence s'ajoute à l'arrogance en ces milieux de l'ignorance de l'alphabet de la correction politique, des règles élémentaires du droit, de la justice et de l'équité et des leçons rudimentaires du respect de la personne humaine. Avide de savoir les tenants et les aboutissants le citoyen cherche la véritable et réelle version des faits de ce grossier montage. Dans une affaire pareille le code de procédure pénale prévoit, en toute clarté, dans son article 573 : « Lorsqu'un membre du gouvernement, un magistrat de la cour suprême, un wali, un président de la cour ou un procureur général près d'une cour est susceptible d'être inculpé d'un crime ou d'un délit commis dans l'exercice ou par l'exercice de ses fonctions, le procureur de la République saisi de l'affaire transmet le dossier par voie hiérarchique au procureur général près de la cour suprême qui désigne un membre de la cour suprême aux fins de procéder à une information. » Dans ce cas précis le procureur général près la cour d'Alger a violé l'article de loi cité plus haut alors qu'il n'était nullement compétent en la matière. En fait et en droit, la compétence est du domaine réservé de la cour suprême qui charge un de ses conseillers pour instruire cette affaire et non pas un tribunal ou une cour qui sont réputés incompétents dans l'instruction des dossiers de cette nature. Le plus étonnant, c'est le constat de la vitesse vertigineuse du traitement de ladite affaire de corruption à grande échelle qui nécessite obligatoirement de, nombreux témoignages appuyés par des expertises confirmées. Et, plus singulièrement l'inadmissible hypocrisie qui a fait que même la chancellerie a osé affirmer sa complicité à travers un communiqué adressé à l'APS et une conférence de presse pour influencer le cours de la justice En un temps record, soit en une seule journée, le procureur général près la cour d'Alger et le ministre de la Justice se prononcent sans aucun respect pour la forme, ni pour la procédure, en passant outre l'obligation de réserve, le principe de la présomption d'innocence et le secret de l'instruction judiciaire et des mandats d'arrêts sont établis à l'encontre de Monsieur Chakib Khelil pour corruption, son épouse et ses deux enfants pour blanchiment d'argent. En se comportant ainsi, comme des informateurs de la presse, ces pseudo responsables de la justice ouvrent le bal aux incohérences avec un dossier vide et autres accusations non convaincantes telles : l'acquisition de la nationalité américaine et son épouse d'origine américaine, alors que Monsieur Chakib Khelil n'a jamais eu d'autre nationalité que la nationalité algérienne, celle de son pays d'origine et son épouse est une Palestinienne, militante de la résistance, qui porte le nom de jeune fille Nadjat Arafat, originaire d'Al-Khalil. L'intéressé est bénéficiaire d'une pension de retraite de la Banque mondiale et d'une autre pension de retraite en Algérie qui lui servent de moyens de subsistance le mettant à l'abri du besoin matériel Et, pour toute richesse à l'étranger un bien immobilier en Amérique, acheté avec ses économies lorsqu'il était expert auprès de la Banque mondiale. A titre d'exemple significatif, le mandat d'arrêt international lancé par le parquet d'Alger a été rejeté par Interpol pour vice de forme. Et, pour tout dire, Monsieur Chakib Khelil n'a jamais reçu de convocation émanant de la justice algérienne, ni n'a été inquiété par la justice américaine, ni cité par la justice française et la justice italienne, à travers le parquet de Milan, n'avait aucune preuve de l'implication de l'ancien ministre de l'Energie et des Mines dans les scandales mettant en cause la filiale algérienne Saipem, du Groupe ENI. Et, en fin de compte, le président de la République a ordonné une enquête approfondie et est arrivé à la conclusion que Monsieur Chakib Khelil est victime d'une mise en scène et n'a absolument rien à se reprocher. Dans un entretien accordé au journal EL WATAN (jeudi 15 août 2013) Monsieur Chakib Khelil précise : « Comment pourrais-je être accusé de corruption alors que j'ai tout fait pour justement lutter contre la corruption en instaurant la procédure des avis d'appel d'offres alors qu'elle n'existait pas, y compris dans l'octroi des blocs ? J'ai également instauré le système de taxe sur les superprofits qui ont suscité de sévères critiques médiatiques. J'ai malgré tout fait gagné à l'Algérie des milliards de dollars.» Fin de citation. D'autre part, les témoignages de ses ex- collègues du gouvernement aussi bien que de ses anciens collaborateurs s'accordent à dire que Monsieur le ministre Chakib Khelil s'est consacré entièrement à l'accomplissement de sa mission, ils lui reconnaissent la bonne gouvernance de son secteur à la perfection et n'avait aucun temps libre pour tisser des liens politiciens. Dans ce cadre, la relation de cause à effet est claire et précise. «La propagande est à la démocratie ce que la violence est à la dictature » Noam Chomsky Linguiste et philosophe américain. (Suivra)

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