L'état de la voirie dans certaines localités de la wilaya de Relizane ne cesse de susciter des interrogations chez les piétons ainsi que les automobilistes. Nid-de-poule à profusion, crevasses béantes, dos-d'âne en grand nombre, excavations mal rebouchées, tout y est pour rendre la circulation pénible et réduire la longévité mécanique et pneumatique des véhicules et, surtout, obliger les automobilistes à freiner violemment. Relizane est un exemple d'infrastructure routière défaillante. Les exemples ne manquent pas. Il manque plutôt une volonté d'en finir avec «le bricolage» dans la réalisation de ce genre de travaux. L'été poussiéreux pour dévoiler une quantité de défaillances dues soit à la tricherie sur la qualité du bitume, soit à des travaux bâclés. L'on se demande ainsi de quelle manière et sur quel critère les élus locaux choisissent et confient ces travaux aux entreprises privées. Pour rendre compte du phénomène, nous avons fait une petite inspection de la voirie, et avons relevé un échantillon des rues les plus abîmées de Relizane. Dans la ville de Yellel, la voirie est très atteinte. Le bitume est en effet dans un état de dégradation très avancé. Le problème se pose avec acuité par endroits. Dans certains quartiers, la chaussée a fait place à des nids-de-poule béants et autres larges crevasses qui rongent progressivement la voirie. Et tout automobiliste qui emprunte les ruelles de la ville peut vite en mesurer les effets. «Ici, il faut zigzaguer entre les trous, et c'est très pénible», explique un automobiliste. «La mairie rafistole parfois mais le goudron ne tient pas, alors il faut refaire l'intégralité des rues», ajoute-t-il. «La mairie rafistole parfois mais le goudron ne tient pas, alors il faut refaire l'intégralité des rues», ajoute-t-il. Au niveau de la cité populaire d'El Initssar, nous avons constaté également que les caniveaux et avaloirs des eaux usées sont bouchés tout au long de l'année. En témoignent les odeurs nauséabondes qui s'y dégagent, surtout en ces périodes des grandes chaleurs. Les services concernés n'ont pas jugé utile de les désengorger. Le même constat est révélé sur la plupart des artères de la ville de Relizane.