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Béni Saf Chaussée : le colmatage ne paie pas
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 01 - 2009

L'opération de re-bitumage, entendre par-là réparation des dégradations de la chaussée (nids-de-poule, crevasses...) s'avérerait être réellement une opération technique qui nécessiterait une formation appropriée ou tout un savoir-faire accumulé d'un capital expérience solide. L'entretien palliatif, entamé récemment, par les services de la commune de Béni Saf, ne semble pas avoir apporté tous ses fruits. C'est du moins ce que l'observateur voit aujourd'hui à travers les artères déjà traitées. Pour remédier à une situation devenue lamentable, la commune de Béni Saf a acquis, selon le maire, environ 200 tonnes de bitume destinées pour cette opération. Le re-bitumage a été effectué par les propres moyens (humains et matériels) de la commune. Il a consisté à réparer provisoirement les artères en colmatant les nids-de-poule et autres. Cependant certaines artères ont déjà perdu ce revêtement provisoire. Cette pose de goudron n'a pas tenu trop longtemps. Les pluies, qui ne cessent de s'abattre, ont effacé tout le travail fourni par les agents communaux. Pratiquement, tout le bitume a été arraché ou plutôt les nids-de-poule ont été totalement vidés du goudron surajouté, par les eaux pluviales. Le soulagement des automobilistes, qui croyaient leur système d'amortissement épargné, a été de courte durée. A peine quelques jours, tout le bitume est parti en dérive. Pire encore, certaines chaussées sont réapparues plus dégradées qu'avant comme si le bitume avait, en se décollant, emporté d'autres morceaux de la chaussée. Alors que faire devant une telle situation, s'interroge l'observateur. Laisser tout simplement cette tâche à ceux qui ont les capacités techniques pour l'exécuter, répond un autre citoyen en connaisseur.
«Autrefois, ajoutera ce dernier, cette mission revenait, plutôt confiée dirais-je, aux services des Travaux publics plus connus à l'époque sous les Ponts et Chaussées, qui avaient le savoir-faire nécessaire et adapté pour l'exécuter. Ces mêmes Ponts et Chaussées avaient notamment dans leurs effectifs, des équipes formées pour ce genre d'exercice. Durant tout le long de l'année, des hommes équipés de matériel le plus élémentaire parcouraient les rues de la ville pour colmater les brèches. Ils intervenaient une seule fois et c'était définitif. Seulement, ils étaient non seulement bien structurés mais savaient ce qu'ils devaient faire. Notre petit connaisseur continue son exposé: «Le bitumage est un procédé simple mais très pratique. Il faut d'abord préparer la surface d'attaque. A la manière d'un infirmier qui change le pansement d'une plaie. Il faut bien nettoyer la crevasse qui doit être bien sèche, bien racler les coins afin d'éliminer les caillasses pendantes avant de poser le bitume préparé. Encore qu'aujourd'hui, il existe au moins deux types de bitume. Mais le plus utilisé est le prêt à l'emploi. Par ailleurs, en extra-muros, sur les routes communales ou nationales, il y avait celui qu'on appelait le cantonnier. C'est une personne qui était sur place et était chargée uniquement pour ce genre de travaux. Souvent, ils étaient deux hommes, ils avaient même leur petite baraque installée sur le bas-côté de la chaussée.
Là où ils rangeaient le soir, leur matériel ou encore pouvaient se mettre à l'abri quand ils n'avaient rien à faire (j'allais dire rien à se reprocher). Dire qu'il n'y a pas longtemps, on avait même évoqué la volonté de réhabiliter cette profession, ce métier tant utile pour les chaussées. Alors, en attendant l'argent des chantiers inscrits par l'APC, rendons à la chaussée, ce qui appartient à la chaussée !»


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