DLa maison de la presse Malik-Aït- Aoudia de Tizi Ouzou sera mise en service dans deux ou trois semaines, a annoncé samedi, le ministre de la Communication, Hamid Grine. Grine a déclaré lors d'un point de presse, tenu en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Tizi-Ouzou, que le cahier des charges de gestion de cet établissement est en cours de finalisation par la maison de la presse Tahar Djaout d'Alger à laquelle sera rattachée celle de Tizi-Ouzou pour sa gestion. Le retard accusé par la mise en service de la maison de la presse Malik Aït-Aoudia, inaugurée le 22 octobre 2015, est dû à «quelques contraintes bureaucratiques, qui ont été levées», a-t-il précisé. Répondant à une question sur la liberté d'expression en Algérie, le ministre de la Communication a informé que le système de notation et de classement des pays «ne s'appuie pas sur les atteintes à la liberté d'expression mais notamment sur les déclarations de gens qui ont du pouvoir (membre du gouvernement, homme d'affaires ...)». Or, a-t-il ajouté, l'Algérie a marqué des avancées non négligeables en la matière, entre autres, en mettant fin à l'incarcération des journalistes. «Il n'y a pas en Algérie de journalistes incarcérés ni de journaux fermés à cause d'un article, en outre, aucun journaliste accrédité n'a été empêché de faire son travail», a-t-il affirmé. Revenant sur le dossier d'élimination des zones d'ombre, Grine a déclaré que le taux de couverture des radios est actuellement de 78%. Il a saisi l'occasion pour annoncer que le volume horaire de diffusion de la radio locale de Tizi Ouzou, qui diffuse actuellement de 6h à minuit, passera à 24h à partir du premier jour du mois de Ramadhan. Durant son passage à la Radio locale, le ministre a souligné les efforts de son département en partenariat avec le Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA) pour la promotion de cette langue dans les médias. Dans la matinée, le ministre s'est rendu dans la localité côtière d'Azeffoune, où il a donné le coup d'envoi de la saison estivale avant de se prendre la direction du village Oulkhou où il devait se recueillir sur la tombe de Tahar Djaout, un journaliste assassiné par des terroristes durant la décennie noire.