Le président de l'Association nationale des commerçants et artisans, El-Hadj Tahar Boulenouar, a informé hier, que les prix des légumes et des fruits au niveau des marchés de gros ont commencé à baisser depuis hier, et cela va faire que les prix de détail vont diminuer à leur tour. Lors d'une conférence tenue, au forum d'El Mihwer, le même responsable a indiqué que « depuis le début du Ramadhan, la demande des fruits et légumes a augmenté de 30%», soulignant que «le consommateur est la raison principale de l'augmentation des prix, détaillant que «Depuis le début du mois de Ramadhan, les prix de la majorité des fruits et légumes ont augmenté et ce, suite à la hausse de la demande de la part des consommateurs qui est estimée à 30%». M. Belenouar a expliqué que «normalement durant ce mois sacré, les citoyens ne consomment pas beaucoup de produits alimentaires». Abordant le phénomène du gaspillage qui est considéré comme un fléau économique, le président de l'Association nationale des commerçants et artisans, El Hadj Boulenour a lancé un appel aux instituts pour faire des études exactes sur la lutte contre ce phénomène, et ce, par l'organisation d'un programme économique. Concernant la moyenne des prix des légumes et fruits, au niveau des marchés du détail, le même responsable a indiqué que la pomme de terre est cédée à 40 DA, la tomate à 100 DA, l'oignon à 30 DA, le poivre à 110 DA, les haricots verts à 140 DA, la salade à 100 DA, la courgette à 130 DA, les aubergines à 110 DA, l'abricot à 100 DA, la pastèque à 80 DA et les bananes à 200 DA. En revanche, il a fait savoir que le prix de la pomme de terre, qui est un produit de large consommation, a baissé de 10 dinars, rassurant qu'à partir de la semaine prochaine, les prix de tous les produits alimentaires, notamment les fruits et légumes, vont baisser «en raison de la baisse de la demande», a-t-il informé. En ce qui concerne l'importation des viandes rouges (4 000 tonnes importées), celle-ci stabilisera les prix. «Le prix actuel de la viande blanche est de 180 à 200 DA le kilo. Ces prix n'arrangent pas les producteurs. Pour avoir leur marge bénéficiaire, le kilo de poulet doit être cédé entre 250 et 300 DA», explique Boulenouar. Pour sa part, le représentant des agents du marché de gros des fruits et des légumes, Mohamed Madjber, a affirmé que «pour faire chuter les prix, il faut en premier lieu lutter contre la spéculation», soulignant qu'«il nous manque un plan de culture». «Il n'aura jamais de stabilité des prix s'il n'y aura pas de production», a-t-il ajouté. L'interlocuteur a informé, concernant la pêche qu' « elle va entrer dans 15 jours». Le président de l'Association nationale des commerçants et artisans, El Hadj Tahar Boulenouar, a, par la même occasion, souligné qu'«on est contre le plafonnement des prix, on est pour fixer la marge bénéficiaire». «Il faut éradiquer le monopole au niveau du commerce extérieur», a-t-il insisté. Il est à noter que le ministère du Commerce, en collaboration avec les associations des consommateurs, a lancé, depuis le début du mois courant, plusieurs campagnes de sensibilisation sur le gaspillage des produits alimentaires, notamment le pain.