Minimiser le terrorisme routier, lutter contre l'insécurité routière et améliorer l'état du réseau routier, tels sont les objectifs principaux du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR). Dans ce cadre, une campagne de sensibilisation a été lancée, à Alger, sur les dangers de la route. Cette campagne a été lancée, lundi dernier, le coup d'envoi a été donné au niveau de la pompe d'essence de Kharouba, avant de toucher les stations de la wilaya d'Alger et des villes limitrophes, en attendant sa généralisation aux autres wilayas du pays. Le directeur général du Centre national de la prévention et de la sécurité routière, Ahmed Naït El Hocine, a indiqué que cette action s'inscrit dans le cadre de la campagne de sensibilisation initiée par le Centre durant le mois sacré du Ramadan ainsi que la saison estivale, expliquant que «Nous avons voulu, par cette action, sensibiliser le maximum de conducteurs de véhicules, de bus ainsi que ceux des semi-remorques et des camions sur le danger de la route et du nombre de décès enregistrés chaque année en Algérie». Il a précisé que cette campagne se tient en partenariat avec des entreprises publiques et privées, dont Naftal et Comet. Le CNPSR procédera pour l'occasion, et grâce à Naftal qui a mis à sa disposition ses stations de service, à la vérification, entre autres, des pneumatiques des usagers et du système du freinage. «Nous voulons sensibiliser les chauffeurs de camion, de bus et de semi-remorque du danger de somnolence lorsqu'on est sur la route et du problème de visibilité la nuit», a-t-il dit, tout en estimant que ces actions et ces dispositifs apportent de bons résultats en matière de réduction des indicateurs de l'insécurité routière en Algérie. De son côté, la représentante de Naftal, Bougoufa Aïn El Hayet, a fait remarquer que Naftal a toujours été présente dans ce genre de manifestation. Elle a ajouté, à ce sujet, que «Nous allons, pendant la durée de cette campagne, offrir aux conducteurs des prospectus en relation avec la campagne de sensibilisation contre le danger de la route et des dépliants sur la contrefaçon des lubrifiants puisqu'ils touchent directement le moteur». Par ailleurs, le même responsable a rappelé qu'«au moins 50% des victimes des accidents routiers, sont celles qui portent de nouveaux permis », en insistant sur la révision du système des examens. Il est à noter que le directeur général du Centre national de la prévention et de la sécurité routière, Ahmed Naït El Hocine, a souligné qu' «il est temps d'adopter des méthodes novatrices qui permettront d'aborder les problèmes de l'insécurité routière de façon systématique dans le cadre d'une politique publique basée sur la concertation, le dialogue, la coordination et l'exploitation de toutes les opportunités et les gisements de progrès».