Des progrès continuent d'être enregistrés sur le terrain à Syrte en Libye face au groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (EI/Daech), au moment où le Parlement libyen peine à convoquer une session pour accorder sa confiance au gouvernement d'union nationale (GNA). Alors que les forces du GNA avancent pour sécuriser leurs positions à la périphérie de Syrte pour boucler le siège autour de l'EI, des divergences politiques persistent au sein du Parlement, qui ne s'est pas toujours exprimé sur le gouvernement libyen d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale. Un membre de l'institution parlementaire basée à Tobrouk, Salah Efhima, vient d'écarter la tenue dans l'immédiat d'une session pour accorder la confiance au gouvernement dirigé par Fayez al-Sarraj, proposé par l'ONU. «Les députés soutenant l'accord de paix en Libye n'ont affiché aucune bonne intention de tenir cette session», a-t-il expliqué mardi. Le président du Parlement, Akila Salah, avait convoqué pour mardi des sessions consultatives mais les membres pro-GNA au sein du Parlement ont refusé de se déplacer à Tobrouk, la raison pour laquelle celles-ci, ont été annulées.