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Bedoui veut faire le ménage
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 06 - 2016

Presque douze mois après sa nomination à la tête du ministère de l'Intérieur, Nouredine Bedoui, c'est-à-dire depuis le 14 mai 2015 via des bribes d'informations faisant état d'un étriqué mouvement des walis, des échos distillés au cours de la dernière réunion avec les walis de l'ouest qui s'est tenu à Oran où des informations persistantes ont fait état à un remaniement des certains walis jugés peu ou prou incompétents d'administrer la chose publique.
Prévu déjà depuis plus de deux années par son prédécesseur, M. Daho Ould Kablia, qui a concerné 30 walis sur les 48 que compte le pays, le mouvement en fin de compte aura été bloqué par le président de la République, et ce, pour permettre aux différents walis de parachever le plan quinquennal 2005/2010 dans les conditions adéquates. Un mouvement partiel a été constaté sans pour autant donner une véritable dynamique, et ce, vu les inextricables problèmes qui rongent la plupart des wilayas touchées par des iniquités criantes.
Daho Ould Kablia, qui était en compagnie du ministre de la Justice et garde des Sceaux à l'époque, a signifié que le choix des nouveaux walis et leur affectation ont été déterminés par des critères de compétence intellectuelle, du sens de la communication, de la discipline et des qualités professionnelles. Un mythe ! Du n'importe quoi pour vu que ça mousse ! Pour rappel, l'ex-ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kalia, avait beaucoup insisté sur la nécessité de réformer les méthodes de gestion actuelles et d'être plus proche du citoyen et à l'écoute de ses doléances, de ses préoccupations et problèmes.
Un leurre purement de consommation pour des fictions de maintien au pouvoir des uns et des autres dans les sphères des décisions des uns et des autres. La politique de Daho Ould Kablia a complètement dévié, jetant le discrédit sur une institution de la République en éternelle refondation ou réforme dans la mauvais sens. L'ex-ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, par incompétence ou par égarement, a failli à sa mission de désigner des walis à la hauteur de leurs missions ?
Les exemples ne manquent pas, dans ce qui se passe actuellement dans plusieurs wilayas ingérables à outrance, organisées dans les affres de la bureaucratie, corruption et népotisme, et ce, spécialement dans les marchés publics, fonciers et autres aubaines des aires dans les zones industrielles, à l'exemple des Calpiref où le tout est enveloppé et sans cesse renvoyé à son extérieur dans le coté cour, coté jardin. L'orateur Nouredine Bedoui a souligné au cours de son intervention à Oran, que le nouveau corps des walis devra donner des résultats positifs dans les six à huit mois prochains via des cahiers des charges et des contrats de performance qui lieront l'Etat aux commis chargés de la gestion des affaires des administrés.
«Nous n'admettrons plus les erreurs, et encore moins les défaillances», a précisé le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Une circulaire détaillant les grands axes de travail et d'intervention des walis leur sera remise incessamment. En d'autres termes, la feuille de route en question se propose de mettre fin une bonne fois pour toutes à la gestion approximative et surtout politique de la carrière des walis et à les sécuriser dans l'exercice de leur fonction quels que puissent être les circonstances et les aléas de la politique de bazar pratiquée dans les wilayas.
Il faut convenir que depuis plus d'une décennie, des walis intègres en viennent à s'interroger sur leur avenir à chaque changement d'Exécutif, voir des ministres. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales pour plus de transparence, dira, en face, des walis présents au cours de cette réunion post-appréciation en ces termes : «ôtez vos casquettes de bureaucrate», résonne comme un avertissement à ceux ce qui se cachent derrière cette sornette révélatrice de beaucoup de tares.
Dernièrement, faute d'une communication institutionnelle, a tel point que la rumeur elle-même, toujours intéressée et souvent orientée vers la déstabilisation par la démobilisation, suffit a placer le wali dans une situation délicate. Changement dans la continuité ou la sens de l'état par son absence demeure en haut de la liste de la mauvaise communication institutionnelle, qui malheureusement perdure.
Pour des observateurs avertis, l'objectif du président de la République, dont des cercles occultes veulent à tout prix l'escamoter, demeure d'assurer des à présent la cohésion de l'état et la constance de l'action publique des institutions constitutionnelles, qu'il faut soustraire aux enjeux et rivalités mettant actuellement en compétition personnes physiques et services techniques, enjeux et rivalités que risquent d'accentuer des institutions partisanes aux préoccupations électorales et obéissant à la logique de la politique politicienne, à l'exemple de ce qui se passe dans plusieurs wilayas. Des références scandaleuses.
Les applications sur le terrain des programmes de mise à niveau des walis de leurs compétences territoriales, initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vise à instituer un cadre de travail valorisant pour ces hauts fonctionnaires et susceptible d'être étendu à l'ensemble de l'appareil de l'Etat par la création de grands corps de l'administration seuls garants de la constance du service public et réservés par rapport à la succession des classes politiques et aux joutes électorales potentielles.
En d'autres termes, le wali et, par extension dans l'avenir, les commis de l'Etat à tous les niveaux devront être soustraits aux pressions du corps des élus au titre de l'alternance des majorités gouvernementales. Pour le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, la neutralité de l'administration est une priorité, la stabilité et la sécurité de ses agents sont les moyens les plus adaptés, car le temps presse. Changement dans la continuité ou pérennité de l'Etat, nous laissons ceux qui sont autour de la table de tirer les conséquences des additions et autres soustractions d'un mouvement des walis.
L'interprétation malhonnête d'une certaine presse, spécialement arabophone à la fausse objectivité et à l'impartialité hypocrite, a conduit cette dernière à mélanger parfois sans complexe, information et opinion, faits vérifiés et rumeurs, analyses documentées et impressions fantaisistes des salons feutrés. La principale raison est la recherche du profit maximal à court terme, pour plaire aux actionnaires et de manière à s'attirer des lecteurs puissent prendre plaisir à être excités par leur suspens.
Pour conclure, la wilaya de Mascara a vu ces derniers temps un véritable déclin dans le mauvais sens de la chose publique, et ça saute aux yeux, vu que l'appareil administratif doit être indépendant, neutre et plus proche des administrés.
Il doit être animé par des acteurs ayant des compétences pour une gestion rationnelle des ressources, dont le but est d'aboutir à un développement intégral pour une véritable paix sociale.
Quand ce gouvernement va-t-il s'attaquer à un pouvoir fondé sur la propagande, la corruption, la bureaucratie et le gaspillage ? Pour conclure, y aurait-il un changement à la tête de la wilaya, et ce, pour le prou qui fait le choix de consacrer à la vie publique un peu plus que le raisonnable ?


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