Dans le but de mieux lutter contre le terrorisme, le président français, François Hollande, a décidé de créer une force de sécurité parallèle, pour appuyer l'armée, la gendarmerie et les policiers. Ce procédé a été mis en place en Algérie en 1993, avec la création des groupes d'autodéfense à savoir : gardes communaux (GC), groupe légitime de défense (GLD) et Patriotes. Le président français, qui savait déjà que l'Algérie est l'un des rares pays qui a réussi à vaincre sur le terrain, un terrorisme aveugle et barbare, aurait décidé de suivre cet exemple pour vaincre ce fléau. En Algérie et au moment où le pays était sur le point de tomber entre les mains des «talibans», le gouvernement dirigé par Redha Malek a décidé en 1993 de créer cette force proche des forces de sécurité dans le but de renforcer les rangs des militaires, gendarmerie et des policiers. Le dernier attentat perpétré par un assassin à Nice a certainement donné à réfléchir au gouvernement français et à M. François Hollande en particulier, de mettre en place les moyens les plus efficaces pour pouvoir gagner la guerre contre les forces du mal. Parmi les mesures mises en place à ce sujet, le président français a décidé de créer une «garde nationale» qui s'ajouterait aux réserves des forces de sécurité. Cette force parallèle aura pour mission d'assister et d'aider les différents corps de sécurité. La dite « garde nationale» sera constituée d'hommes, femmes, ex-militaires et même des personnes issues de la société civile. Si la réserve opérationnelle existe depuis plusieurs années, la réserve citoyenne dont la dite «garde nationale» vient d'être créee. Même si la France vient de choisir un exemple efficace dans la lutte antiterroriste, il faudrait savoir qu'il existe une grande différence entre d'une part, la situation en Algérie dans les années de braise et de l'autre ce qui se passe aujourd'hui en France. Il est évident que l'Algérie a traversé une période cruciale cent fois pour ne pas dire plus de ce qui prévaut aujourd'hui dans l'Hexagone. N'importe quel autre pays à la place de l'Algérie n'aurait pas réussi à faire face à ces milliers de sanguinaires qui, au nom de l'Islam, détruisaient tout à leur passage. Les 90% des militants de l'ex-Front islamique du salut ont décidé de se reconvertir en groupes armés et de prendre les armes contre l'Etat et contre le peuple. Les cibles privilégiées de ces groupes armés barbares étaient bien sûr, les éléments des forces armées, les journalistes, les dirigeants politiques et les intellectuels. Après avoir compris que le peuple n'adhérait pas à leur désastreux projet, les criminels islamistes ont commencé à viser les citoyens. Dans une seule opération terroriste menée dans la commune de Ramka (wilaya de Relizane), les groupes armés ont massacré plus de 1100 hommes, femmes et enfants. En plein mois du Ramadhan et dans la nuit du 2 à 3 janvier 1998, les dits «djihadistes» ont tiré à la Kalachnikov, et à la «Mahchoucha» sur tout ce qui bouge, achevant à la hache et à l'arme blanche ceux qui agonisent. Même les animaux n'ont pas échappé à la haine et à la barbarie des «monstres» islamistes, des moutons, chevaux, et des poules ont été éventrés. Les sacrifices des forces de sécurité (Tous corps confondus), l'apport précieux des groupes d'auto-défense et le réveil de la population ont été très bénéfiques dans la lutte antiterroriste. Ces groupes de fanatiques armés qui, malgré l'aide de certains pays «Ami et frères», ont perdu la bataille sur le terrain devant les forces de sécurité. Ce n'est pas le cas en France où seuls quelques fanatiques, qui, à titre individuel ou activant dans des réseaux dormants, tentent de temps à autre à commettre leurs sales méfaits. Il faut savoir que la menace terroriste en France ne date pas de cette année, il y a plus de dix ans, les autorités françaises ont été mis en garde contre ce fléau. Même si les forces de sécurité étaient à l'époque conscientes de ce danger, elles n'avaient pas reçu le «feu vert» pour pourvoir intervenir à ce sujet. Aujourd'hui, la mise en place du modèle algérien est certes un moyen efficace dans la lutte antiterroriste, il ne pourrait pas apporter malheureusement grand-chose, en France ou dans un autre pays infecté par ce «cancer». Dans ces pays, du moment que l'ennemi est inconnu, il suffit uniquement d'établir des contrôles efficaces au niveau des frontières, surtout terrestres et de renforcer la sécurité dans les aéroports et les moyens de transports ainsi qu'autour des sites stratégiques. Ces mesures doivent être également renforcées lors des différentes manifestations, lieux de rassemblement et durant les fêtes nationales. Enfin, l'arme la plus efficace qui pourrait vaincre ces forces du mal, n'est autre que le «Renseignement» afin de démanteler les réseaux intégristes et en même temps, annihiler toute préparation d'attaque ou attentat terroriste sur le sol français.