L'attentat perpétré à Nice (France) a une nouvelle fois donné raison aux Algériens qui depuis plus de 20 ans n'ont cessé de répéter que le terrorisme islamiste n'a pas de pays ni de frontière ni religion. Malgré que le dernier attentat ait été perpétré dans une ville européenne (France), le nombre des victimes de confession musulmane est de 30 sans compter les blessés. Durant la décennie noire, les Algériens étaient seuls face à la barbarie de ce terrorisme qui n'a épargné ni femmes, ni enfants. Aucun pays «frère» ou ami n'est venu au secours des Algériens qui se faisaient égorger par dizaines à travers l'ensemble du territoire. La majorité des pays n'ont même pas osé dénoncer ou condamner les effroyables tueries, massacres et carnages inhumains perpétrés par des groupes armés au nom de l'islam. Si certains pays n'ont pas voulu se «mouiller», d'autres ont carrément aidé indirectement ces forces du mal qui voulaient instaurer le chaos en Algérie. Plusieurs dirigeants de ces pays ont décidé de fermer leurs représentations diplomatiques à Alger. Certains ont déplacé leurs ambassades et consulats ouverts à Alger vers les capitales des pays limitrophes. Il est de même pour plusieurs compagnies aériennes, qui sur instructions de leurs Etats et gouvernements ont pris la décision d'interdire à leurs avions de desservir l'Algérie. A l'époque, seuls les avions d'Air Algérie décollaient et atterrissaient sur les tarmacs des différents aéroports d'Algérie. Les dirigeants de certains aéroports européens et les polices des frontières de ces pays ont réservé des couloirs spéciaux, destinés aux passagers en provenance d'Algérie à bord des avions de la compagnie d'Air Algérie. En plus de la terreur et de la barbarie des terroristes, les voyageurs algériens ont subi les pires provocations, injures et surtout les fouilles au corps, dont le moins que l'on puisse dire sont humiliantes. D'autres dirigeants de pays «frères» n'ont pas manqué d'apporter une aide matérielle, financièreet même propagandiste aux groupes terroristes. L'institution militaire sur laquelle reposait la République et le pays a été la cible de graves accusations émanent de certains dirigeants de plusieurs pays. Ces dirigeants n'ont pas uniquement tenté de discriminer les terroristes mais de souiller l'image des forces de sécurité algériennes en les accusant d'être à l'origine des tueries et des massacres en Algérie. La fameuse phrase créée par ceux qui rêvaient et souhaitaient de voir la destruction de l'Algérie est encore dans la mémoire de chaque Algérien à savoir : «Qui tue qui ?». Seule face à la barbarie d'une armée de fanatiques, l'Algérie et grâce aux efforts et aux sacrifices des forces de sécurité, tous corps confondus, patriotes, gardes communaux et autres, a vaincu le terrorisme sur le terrain. Ces mêmes forces continuent jusqu'à ce jour à nettoyer le pays de ces sanguinaires et n'attendent que le «Réveil» des politiciens pour éradiquer définitivement ce fléau. En somme, dans les années 1990, le terrorisme a frappé en Algérie sans qu'aucun pays ne dénonce, condamne ou soutient le peuple algérien. Aujourd'hui, la peur a changé de camp, le terrorisme a traversé les frontières et frappent dans plusieurs pays du monde. Contrairement au silence lâche qui a accompagné les massacres en Algérie, les Algériens ne feront pas de même. L'Algérie ne fait que son devoir en dénonçant, condamnant et en apportant son soutien inconditionnel aux pays et aux peuples frappés par ce terrorisme lâche et barbare.