L'opération a permis de saisir 11.591 comprimés psychotropes et une somme d'argent de 31.350 DA, revenu des ventes des psychotropes, en plus d'un véhicule utilisé dans le transport des trafiquants, a-t-on indiqué. L'affaire remonte au 15 juillet dernier, où une voiture, à son bord trois individus, a été interceptée lors d'un barrage de contrôle à la sortie ouest de la ville. Une quantité de 600 comprimés psychotropes a été découverte en possession des passagers du véhicule de même qu'une arme blanche, a-t-on ajouté de source sécuritaire. L'enquête a révélé l'existence d'un réseau spécialisé dans le trafic de comprimés psychotropes activant dans les wilayas de Tiaret, Tissemsilt et Blida. Deux autres individus ont également été arrêtés, de même que le gérant d'une pharmacie à Tiaret, en leur possession 2.340 comprimés. Le gérant de la pharmacie fournissait les psychotropes. Une importante quantité de ces comprimés sans factures, bien dissimulée pour être écoulée avec de fausses prescriptions médicales, a été saisie dans son lieu de travail. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Tissemsilt qui les a placés sous mandat de dépôt. Arrestation des présumés auteurs d'une agression à l'arme blanche Les présumés auteurs d'une agression à l'arme blanche qui a couté la vie à un jeune de Tissemsilt ont été arrêtés par la sûreté de wilaya de Tissemsilt, a-t-on appris vendredi auprès du service de communication de cette structure. Il s'agit de deux jeunes âgés de vingt ans qui ont agressé un jeune, de la même tranche d'âge, avec un tourne-vice, dans une rue publique au chef-lieu de la wilaya de Tissemsilt, pas loin du siège de la Protection civile. Des passagers qui ont trouvé la victime gisant sur le sol, souffrant de graves blessures, ont appelé le numéro vert de la police 4815 pour signaler l'agression. Le blessé transporté pourtant rapidement aux services des urgences de l'établissement hospitalier de la wilaya n'a pas survécu à ses blessures, notamment un profond coup dans le cœur, précise-t-on de même source. Les services de sécurité ont aussitôt ouvert une enquête qui leur a permis d'identifier les présumés coupables dans un temps record, et de les présenter devant le procureur de la République qui a ordonné de les mettre en garde provisoire.