Le Syndicat national autonome des travailleurs de l'électricité et du gaz Sonelgaz (Snategs) voulant défendre l'image de l'entreprise, dénonce, en informant l'opinion publique de la violation des directives de la Commission de régulation d'électricité et du gaz (Creg) par la surfacturation des primes fixes d'abonnement, (frais d'abonnement) sur les factures de huit millions d'abonnés dits «ordinaires». Cette révélation est le contenu d'un communiqué de presse rendu public par le Snategs (Syndicat national des travailleurs de l'électricité et du gaz Sonelgaz). D'après le Syndicat, ils sont huit millions d'abonnés victimes de cette procédure illégale de surfacturation en violation des directives de la Commission de régulation de l'électricité et du gaz. Ces surfacturations se sont faites au niveau des primes fixes (frais d'abonnement) et concerneraient huit millions de clients dits «ordinaires», «pendant dix ans». Cette entourloupette aurait fait l'objet d'une étude technique et du ficelage d'un dossier qui aurait été envoyé au PDG de l'entreprise Sonelgaz, en sa qualité de partenaire pour «redresser la situation» par le remboursement des victimes de ces surfacturations dans le souci de sauvegarder l'image de l'entreprise. Le Snategs souligne que sa démarche est guidée par le souci «d'un devoir moral» vis-à-vis des droits des consommateurs en confirmant que dès réception du dossier d'expertise établi par le Snategs, le groupe Sonelgaz s'est uniquement contenté uniquement de l'assainissement ayant un rapport avec les primes fixes sans pour autant donner suite aux doléances des syndicalistes, ce qui a motivé la saisine de la Commission de régulation d'électricité et gaz ainsi que l'Inspection générale des finances (IGF) et le président de la République pour inciter le groupe Sonelgaz au remboursement des victimes de cette surfacturation. Le Syndicat déplore le fait qu'aucune réponse n'a été donnée par les institutions instruites de cette bavure.