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Les Algériens arnaqués
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 09 - 2016

Beaucoup d'Algériens en mesure financièrement de se soigner à l'étranger préfèrent s'en remettre à des médecins algériens en poste dans un hôpital du pays. Ils s'en sont bien tirés pour la plupart malgré un rendez-vous de plusieurs mois. Ce que malheureusement ne font pas beaucoup d'autres, à l'instar de ceux qui sacrifient leurs économies et font des pieds et des mains pour partir se soigner sous d'autres cieux.
Ils y vont après plusieurs mois d'attente et après avoir accepté des réflexions blessantes des policiers au passage de la frontière du pays hôte. Ils feront semblant de ne pas les avoir entendues dans une des cliniques privées où ils se sont rendus pour subir une intervention chirurgicale, moyennant une forte somme d'argent en devises, et lorsque on leur demande le pourquoi de leur choix, la réponse est toute trouvée : «Dans nos hôpitaux comme dans nos cliniques privées, nos médecins sont incompétents. Ils charcutent les malades avant de les lâcher non sans avoir pris le soin, en ce qui concerne les cliniques, de les mettre financièrement sur la paille. A ce niveau, l'on multiplie inutilement les analyses pour gonfler les recettes», affirme Malika. Cette dernière accompagne son père malade en Tunisie pour une intervention chirurgicale. Si elle n'a aucun argument pour étayer son affirmation, cette dame donne l'impression d'avoir vécu cette situation en Algérie. En fait, il s'agit d'une vision subjective répétée de bouche à oreille par ceux intéressés par des soins à l'étranger. D'où le rush quotidien constaté à nos frontières. Particulièrement celles terrestres avec la Tunisie envahies par de nombreux malades et autres intéressés par des soins esthétiques. Et pour peu que les malades soient pris en charge par des médecins européens, dans une clinique tunisienne, c'est le top. Or, selon de nombreux témoignages dont ceux des Tunisiens, ces médecins européens ont été majoritairement rayés de l'ordre de la profession médicale dans leur pays. C'est pourquoi ils immigrent principalement au Maroc et en Tunisie. «C'est ce qu'a révélé un documentaire réalisé par une chaîne de télévision française», indique Mohamed Larbi Bengaouer, un citoyen. L'inverse se produit en Algérie. Très sollicitées, nos compétences médicales immigrent en France et aux Dom-Tom pour pratiquer leur profession. «Beaucoup de nos médecins sont très compétents. De nombreuses vies humaines sont sauvées dans nos hôpitaux et cliniques grâce à leur professionnalisme. Je parle en connaissance de cause», affirme Rachid Hadjarsi un chef de famille. Il ressort que quelque 20 000 Algériens des deux sexes ont été médicalement pris en charge dans des cliniques tunisiennes depuis le début 2016. Les déceptions sont toutes aussi nombreuses. Le sentiment d'avoir été arnaqué est omniprésent dans la majorité des cas opérés dans les cliniques de ce pays voisin. Leurs gérants attisent la méfiance des Algériens à l'égard de leurs compatriotes médecins et leurs structures hospitalières. La tendance à solliciter l'étranger même de compétence médicale inférieure n'a d'égale nulle part ailleurs. Un syndrome que les hommes d'affaires tunisiens exploitent comme une mine d'or en sollicitant des praticiens français délinquants. D'autres font appel à leurs jeunes compatriotes médecins inexpérimentés, payés au tarif syndical, pour charcuter les malades algériens. Une clinique construite à la va-vite, des équipements médicaux d'occasion, un personnel à majorité féminin non-qualifié mais avec un sourire enjoliveur, des agents d'accueil mielleux et le tour est joué. A cet attirail trompe-l'œil, s'ajoute le rabatteur algérien, généralement un chauffeur de taxi habitué des frontières. En Tunisie, les malades boudent leurs médecins et la plupart de leurs cliniques privées. L'incompétence médicale de leurs praticiens se caractérise par le constat des douaniers et policiers algériens aux frontières, à voir passer un nombre important de cercueils de malades algériens décédés dans une de ces cliniques à la suite d'une intervention chirurgicale mal entreprise. Ils ont été victimes de l'incompétence de praticiens tunisiens et français auxquels ils ont confié en toute confiance, leur vie en payant parfois l'équivalent de 1 million de dinars. Au même moment, nos compétences médicales font des miracles ici et à l'étranger. Pour preuve, la multitude d'interventions chirurgicales pointues réussies telles les greffes rénales, cochléaires, de la cornée et autres.

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