Les erreurs médicales et la négligence ont coûté des vies humaines. Après le scandale de la maternité de Constantine, voici un nouveau feuilleton de drames ayant survenu dans des cliniques privées et hôpitaux publics. Les erreurs médicales et la négligence ont coûté des vies humaines. Après le scandale de la maternité de Constantine, voici un nouveau feuilleton de drames ayant survenu dans des cliniques privées et hôpitaux publics. A Saïda, un établissement de santé publique a vu surgir un drame ayant causé la mort d'un adolescent de 16 ans qui est décédé 3 jours après son admission pour une appendicite. Ce malade n'avait pas été pris en charge correctement et a succombé après d'intenses douleurs. Selon ses parents, les médecins de service n'avaient pas eu le souci de le prendre en charge sachant que son intervention chirurgicale était urgente. Et ce n'est pas le premier puisqu'un autre jeune d'une vingtaine d'années est décédé dans le même hôpital suite à un petit accident que ses proches considéraient comme anodin. La suite est révélée par le décès d'une femme ayant la quarantaine suite à son accouchement dans une clinique privée au centre du pays. Les erreurs qui se comptent actuellement par dizaines ont accablé le ministère de la Santé qui, à son tour, n'a pas tardé à réagir. En effet, c'est le ministre lui-même qui promet encore une fois de sévir avec plus de sanctions et s'il le faut avec des poursuites judiciaires au cas où la faute grave est retenue et prouvée contre le praticien ou le personnel assistant. Les inspecteurs du ministère de la tutelle qui effectuent actuellement un large contrôle sur les structures sanitaires que ce soit dans le public ou le privé vont certainement retenir les "bévues" et autres erreurs qui se sont avérées fatales pour les malades. Dans ce cadre, des sources parlent de "négligence dans les soins et surtout post-opératoires" dans plusieurs établissements de santé. Les malades souffrant de pathologies lourdes y laissent leur vie après des soins mal faits ou un surdosage de médicaments ou contreindiqués. Les vies humaines sont laissées entre les mains d'un personnel médical en rodage n'ayant pas l'expérience et le savoir-faire nécessaire pour des cas compliqués qui exigent une compétence clinique et médicale prouvée. Le laisser-aller constaté dans les pavillons d'urgence de certains hôpitaux publics laisse présager une "anarchie" qui ne cesse d'être relevée par des patients qui attendent parfois des heures pour des soins alors que l'urgence est réelle pour certains. Le va-et-vient incessant d'infirmiers et de médecins d'autres services avec la nuisance sonore des klaxons de voitures, d'éclats de voix, de changements de médecins qui ne peuvent suivre le malade après sa consultation font que le décor est planté pour des hôpitaux qualifiés par certains responsables de "mouroirs". Les cliniques privées dont il faut rappeler la fermeture d'une vingtaine d'entre elles cette année sont également dans le collimateur du ministère de la Santé qui promet de sévir après avoir enregistré des erreurs de diagnostic sur certains malades les ayant conduit à partir à l'étranger pour refaire leurs soins. Le cadre est tracé pour la remise en cause du système de soins et de mettre le hlà au bricolage et à l'incompétence caractéristisée face à la colère des malades qui ne cesse de gronder. A Saïda, un établissement de santé publique a vu surgir un drame ayant causé la mort d'un adolescent de 16 ans qui est décédé 3 jours après son admission pour une appendicite. Ce malade n'avait pas été pris en charge correctement et a succombé après d'intenses douleurs. Selon ses parents, les médecins de service n'avaient pas eu le souci de le prendre en charge sachant que son intervention chirurgicale était urgente. Et ce n'est pas le premier puisqu'un autre jeune d'une vingtaine d'années est décédé dans le même hôpital suite à un petit accident que ses proches considéraient comme anodin. La suite est révélée par le décès d'une femme ayant la quarantaine suite à son accouchement dans une clinique privée au centre du pays. Les erreurs qui se comptent actuellement par dizaines ont accablé le ministère de la Santé qui, à son tour, n'a pas tardé à réagir. En effet, c'est le ministre lui-même qui promet encore une fois de sévir avec plus de sanctions et s'il le faut avec des poursuites judiciaires au cas où la faute grave est retenue et prouvée contre le praticien ou le personnel assistant. Les inspecteurs du ministère de la tutelle qui effectuent actuellement un large contrôle sur les structures sanitaires que ce soit dans le public ou le privé vont certainement retenir les "bévues" et autres erreurs qui se sont avérées fatales pour les malades. Dans ce cadre, des sources parlent de "négligence dans les soins et surtout post-opératoires" dans plusieurs établissements de santé. Les malades souffrant de pathologies lourdes y laissent leur vie après des soins mal faits ou un surdosage de médicaments ou contreindiqués. Les vies humaines sont laissées entre les mains d'un personnel médical en rodage n'ayant pas l'expérience et le savoir-faire nécessaire pour des cas compliqués qui exigent une compétence clinique et médicale prouvée. Le laisser-aller constaté dans les pavillons d'urgence de certains hôpitaux publics laisse présager une "anarchie" qui ne cesse d'être relevée par des patients qui attendent parfois des heures pour des soins alors que l'urgence est réelle pour certains. Le va-et-vient incessant d'infirmiers et de médecins d'autres services avec la nuisance sonore des klaxons de voitures, d'éclats de voix, de changements de médecins qui ne peuvent suivre le malade après sa consultation font que le décor est planté pour des hôpitaux qualifiés par certains responsables de "mouroirs". Les cliniques privées dont il faut rappeler la fermeture d'une vingtaine d'entre elles cette année sont également dans le collimateur du ministère de la Santé qui promet de sévir après avoir enregistré des erreurs de diagnostic sur certains malades les ayant conduit à partir à l'étranger pour refaire leurs soins. Le cadre est tracé pour la remise en cause du système de soins et de mettre le hlà au bricolage et à l'incompétence caractéristisée face à la colère des malades qui ne cesse de gronder.