Dans ses déclarations faites lors de la conférence de presse qu'il a animée dimanche à Annaba, le Commissaire du Festival du film méditerranéen d'Annaba (FAFM), Saïd Ould Khelifa a balayé du revers de la main toutes les rumeurs et supputations des uns et des autres, ayant trait à des difficultés financières, notamment la colère des créanciers impayés depuis la dernière édition du FAFM de 2015. L'alerte était telle que l'on prédisait l'annulation pure et simple de la manifestation. Ce qui n'était pas de l'avis du wali de Annaba Youcef Cherfa qui a instruit ses services à l'effet de prendre toutes les dispositions utiles pour la réussite de cette manifestation culturelle. Cette information a été confirmée par Saïd Ould Khelifa dans une réponse faite lors de la conférence de presse. D'autres révélations ont suivies. Elles ont toutes une incidence directe sur l'organisation du FAFM. A l'image de la réouverture de la cinémathèque d'Annaba après sa réhabilitation qui a duré plus d'une décennie. La vingtaine de films en provenance d'une douzaine de pays en compétition, la participation de deux nouveaux pays Malte et Roumanie, le choix du thème du FAFM qui cette fois-ci portera sur : « L'humanité en images, l'image de l'humanité ». C'est dire que tout est paré pour accueillir les illustres hôtes entre invités, acteurs, comédiens réalisateurs à cette édition. Mêmes les salles de projection ont été localisées. Il s'agit de la salle du théâtre Azzedine Medjoubi pour les films en compétition, la cinémathèque pour les courts métrages et documentaires, la bibliothèque principale du palais de la culture pour les films pour enfants. Bleues et blanches sont les banderoles placées pour annoncer cet événement culturel. Avec le cinéaste algérien Ahmed Bedjaoui connu pour ses grandes connaissances cinématographiques à la direction des débats ponctuant la projection des films en compétition, il y aura également cinq ateliers. Ils auront pour animateurs des équipes tunisiennes spécialisées. Nos voisins de l'est feront le trajet par bus atelier pour former une soixantaine de jeunes algériens intéressés par différentes spécialités du cinéma. Le jury qui sera présidé par André Ceutrick président du jury du festival Mons (Belgique) aura la charge de se prononcer sur les meilleurs films. Entre autres, il y a « Chronique de mon village » de Karim Tradïa (Algérie), « Family Member » de Kartikkis Marinos (Chypre), « L'olivier » Iciar Bollain (Espagne), « The Idol) Hani Abuassad (Palestine) ? « Album de famille » de Mehmet Can Mertiglu (Turquie).