L'entraîneur de l'USM Alger, Jean-Michel Cavalli, s'est dit prêt à quitter son poste, tout en proposant à ses dirigeants d'entamer leur recherche pour engager un nouvel entraîneur, assurant qu'il allait rester en poste jusqu'à l'arrivée de son successeur. L'USMA, championne en titre, est entrée en crise depuis sa défaite dans le derby de la capitale, jeudi dernier contre le MC Alger (2-1), pour le compte de la 7e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis. «Moi, j'ai le sens de la responsabilité. Je ne veux pas être le bouc émissaire. Je suis très déçu, je suis un compétiteur. ça m'a fait mal de perdre ce derby», a déclaré le technicien français vendredi soir sur le site officiel du club. «Perdre dans ces conditions me fait encore plus mal. Si je me sacrifie, c'est pour le club, pas pour moi. Je me sens impliqué dans cette défaite. Je suis prêt à entraîner gratuitement le club jusqu'à ce que la direction trouve quelqu'un de mieux», a-t-il poursuivi. Face au MCA, les Rouge et Noir ont pourtant concédé leur première défaite de la saison. Un échec qui ne les a pas pour autant empêché de garder leur fauteuil de leader, de surcroît avec deux points d'avance sur le dauphin, le MC Oran. «Si les choses se stabilisent et si tout le monde tire dans le même sens, je suis prêt à rester. Je suis prêt à tout pour le bien du club», a encore assuré l'ancien sélectionneur de l'équipe nationale algérienne. Cavalli, qui est à sa deuxième expérience dans le championnat algérien après avoir entrainé le MC Oran la saison passée, a rejoint l'USMA en début de l'exercice en cours en remplacement d'Adel Amrouche qui avait jeté l'éponge à la veille du coup d'envoi de la compétition. Mais l'ancien entraîneur de l'Olympique de Nîmes et d'autres clubs en France ne fait pas l'unanimité depuis son arrivée à l'USMA. Même lorsque son équipe gagnait, il n'est pas ménagé par les critiques. «Une frange des supporters ne m'a pas accepté depuis le départ. Je ne connais pas la raison. Si c'est moi, le problème, je suis prêt à partir», a-t-il encore expliqué.
