Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) et chef du cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia s'est attaqué, hier samedi à Tizi-Ouzou, au leader du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, qu'il a qualifié de microbe qui œuvre, vainement, à une partition du pays, uni et indivisible. «Aller vers la décentralisation et la régionalisation dans un cadre unifié, oui, mais en aucun cas vers une autonomie ou une autodétermination. L'Algérie est notre seul et unique pays, point d'autres de rechange », a-t-il indiqué en marge du Conseil de wilaya de sa formation politique tenu, à huis clos, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. S'exprimant sur les ondes de la radio locale, dont il était l'invité, le patron du RND a rappelé les conséquences de telles entreprises et démarches aux conséquences incalculables, citant les cas de l'Irak et de la Syrie. «Des forces étrangères s'emploient à déstabiliser notre pays, animées de velléités de destruction», a rappelé le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), invitant au passage les Algériens et les Algériennes à placer l'Algérie de au-dessus que toutes autres considérations de quelque ordre soient-elles. Le patron du RND est revenu sur la révision de l'ordonnance 97/13 régissant la retraite proportionnelle et la retraite sans condition d'âge. «La Caisse nationale des retraites (CNR) est déficitaire. C'est la Caisse nationale des assurés sociaux (Cnas) qui contribue pour éviter les problèmes aux retraités», a-t-il fait observer comme pour justifier le soutien de son parti au gouvernement quant à la révision de l'ordonnance 97/13 régissant la retraite proportionnelle et la retraite sans condition d'âge. Evoquant la chute des prix des hydrocarbures et son impact sur les finances publiques, Ouyahia a insisté sur la nécessité de dire la vérité à la population, mais aussi et surtout à œuvrer pour changer les mentalités et dépoussiérer certains mécanismes à même, a-t-il indiqué encore, de dépasser cette crise. «Si l'on ne prend pas les devants, c'est le Fond monétaire international (FMI) qui va faire le ménage à notre place, donc, il vaut mieux qu'on nettoie notre maison avec nos propres mains».