Moussa Ghelai, wali de Tipasa, a entamé ce jeudi 10 novembre 2016 une visite de travail et d'inspection de la daïra de Cherchell pour s'enquérir sur le terrain de l'état d'avancement des projets de la daïra de Cherchell. Cette démarche s'inscrit dans un processus de normalisation des différents aspects liés aux besoins de citoyens qui sont confrontés à de multiples blocages qui nécessitent une attention particulière et notamment les zones enclavées de l'ouest de la wilaya de Tipasa. Ces bandes montagneuses très longtemps abandonnées requièrent une réflexion soutenue compte tenu des aléas et de la difficulté du terrain ainsi que la précarité des habitants de ces contrées qui aspirent à une prise en charge de leurs doléances pour vivre d'une manière modeste. Les routes, les chemins de montagne, l'eau, l'habitat rural, le gaz de ville sont autant de projets inscrits et même lancés. Cependant avec la situation socioéconomique du pays, ces ambitions sont quelque peu freinées par l'absence de moyens financiers. Devant tant de difficultés, le wali veut redonner espoir aux populations de ces régions en réajustant les priorités et en trouvant un équilibre budgétaire en surfant sur les données statistiques. La réussite de cette mission exige forcément une véritable acrobatie pour améliorer un tant soit peu les conditions de vie des citoyens. Donc après la daïra de Damous et celle de Koléa, le wali a entamé sa visite dans l'ancienne capitale Césarée Cherchell, où il s'est enquis du projet de réalisation d'un lycée de 1000 places pédagogiques ainsi qu'un CEM base 7 sis cité du 18 février. Concernant le lycée, le montant des travaux est estimé à 446.606.232,69 DA TTC. Sur le chantier, le wali a tancé les responsables locaux et de chantier au strict respect des délais de réalisation ainsi que l'exigence de la qualité des travaux qui ne doivent souffrir aucun reproche. Sur le même site, Moussa Ghelai a inspecté le chantier des 452 logements LPL dont le marché a été évalué à 46.551.424 DA. A Bordj El-Ghoula, le chef de l'exécutif a visité le futur INFSP de 300 places pédagogiques et 120 lits dont les travaux ne sont actuellement qu'à 30% d'avancement. Le wali a exigé la relance de cet important budget et s'il le faut diminuer certaines contraintes financières pour pallier d'autres besoins. Le port de pêche de Cherchell est très certainement la visite la plus attendue du fait que cette infrastructure est synonyme de richesse de la ville. Ce projet consiste en l'aménagement du port de pêche avec un terre-plein de 12.000 m2 , d'un bassin de 20.000 m2 de quais d'une longueur de 500 m2, d'un tirant d'eau de 3,5 m et un appontement de 155 mètres. La capacité d'accostage après réception du site est estimée à 39 chalutiers, 39 sardiniers, 120 petites métiers, 5 thoniers. Les inscrits maritimes sont de l'ordre de 1 700 marins avec une production halieutique prévue de 7 000 tonnes. L'impact du projet : augmentation de la production halieutique qui passe de 3000/t à 7000/t, augmentation de la capacité d'accueil de 51 à 138 unités dont 6 bateaux seront industriels (nouvelle flottille). Ainsi que la création de 1 200 postes de travail. Dans la commune de Sidi Semiane, localité montagneuse perchée sur piton rocheux à 30 km au sud-ouest de Cherchell. Cette petite bourgade qui a longuement souffert des affres du terrorisme aspire aujourd'hui à un développement digne d'intérêt. Cette localité mérite à bien des égards une attention particulière compte tenu des vicissitudes quotidiennes et le manque de moyens flagrants. Ainsi le wali à pu mesurer le retard des projets dans cette commune à travers le chantier des 26/50 logements LPL(RPH) à Oued Larbaâ qui traîne depuis plus de 10 ans. Au niveau de Hadjret Ennous, le wali a rendu visite au chantier des 100 logements ainsi que l'extension du siège de l'APC et le projet de réalisation d'un CEM. Dans la localité de Sidi Ghiles, Moussa Ghelai s'est rendu au chantier des 500 logements ainsi que le projet de raccordement de gaz de ville de Hai El-Moudjahidine. De retour à Cherchell, le wali a fait une halte au stade de Cherchell à Ouled El-Hammam. Ce chantier lancé il y a de cela 12 années a vu à plusieurs reprises l'arrêt des travaux compte tenu du manque de moyens financiers.