Un camion a foncé dans la foule sur un marché de Noël à Berlin lundi soir faisant 12 morts et 48 blessés. En France, le gouvernement a décidé de renforcer la sécurité des marchés de Noël. L'horreur à Berlin. Un camion de 44 tonnes a foncé tous feux éteints dans la foule sur un marché de Noël sur le Kudann, à Berlin, lundi soir, faisant 12 morts et 48 blessés, a annoncé un porte-parole de la police berlinoise. Les forces de l'ordre évoquent ce mardi une «attaque terroriste probable», le camion ayant délibérément visé la foule. Selon le magazine allemand Focus, les forces spéciales de la police allemande ont donné l'assaut mardi matin à un hangar de l'ancien aéroport de Tempelhof, à Berlin, qui abrite désormais un centre d'accueil de réfugiés. Un suspect, vraisemblablement le conducteur, a été arrêté à une centaine de mètres du camion. Selon le groupe de radio-télévision Rundfunk Berlin-Brandenburg (RBB), l'homme arrêté serait entré le 31 décembre 2015 en Allemagne via Passau, une ville à la frontière autrichienne. L'homme serait né le 1er janvier 1993 au Pakistan, il est connu des services de police pour des délits mineurs, précise la RBB, qui cite les services de sécurité. La police a également indiqué qu'un autre homme, identifié comme étant un citoyen polonais, a été retrouvé mort dans la cabine. D'après les éléments réunis dès lundi soir par la police, le camion, immatriculé en Pologne, avait vraisemblablement été dérobé sur un chantier. Un scénario identique à l'attentat de Nice Son propriétaire a indiqué qu'il n'avait pas eu de contact avec son chauffeur depuis le lundi après-midi. La livraison prévue n'a pas eu lieu. Ce chauffeur était le cousin du propriétaire, et sa description ne correspondrait pas la personne arrêtée à Berlin. L'attaque rappelle évidemment l'attentat de Nice, qui a fait 86 morts le 14 juillet dernier lorsqu'un poids lourd conduit par Mohamed Lahouaiej Bouhlel a foncé dans la foule réunie pour assister au feu d'artifice de la fête nationale. L'organisation Etat islamique s'était attribué la responsabilité du carnage.