A l'instar des autres projets structurants que sont la plate- forme pétrochimique, le stade de 40 000 places... le CHU, dans un même sillage et au désavantage de «la politique d'austérité», serait dans l'expectative et l'incertitude. Pour le CHU, rien ne filtre pour l'heure, d'aucuns s'iquiétant pour son maintien. Le silence est maître malgré la volonté de finaliser ce projet. Aujourd'hui et au regard de la carte sanitaire pour le moins dépassé, la fonction du Centre hospitalo-universitaire est attribuée à trois anciennes structures de la santé, L'hôpital Khellil Amrane, Frantz Fanon, et la polyclinique Targa Ouzemour, bien qu'ayant subi modernisation et extension (pavillon des urgences, centre mère et enfant...) cela reste insuffisant, face aux offres de soins que peut dispenser ce futur pôle de la santé publique. Prévu dans la localité côtière de Djebira sise à 6 km du chef-lieu de wilaya sur une assiette de 39 ha, de normes internationales et d'une contenance de 500 lits. Toutes les formalités ont été accomplies, pour un lancement en bonne et due forme. Les seuls projets qui courent pour l'heure sont ceux inscrits à l'actif des travaux publics et notamment, la pénétrante, l'échangeur des 4 chemins, les gorges de Kherrata. Ces derniers avancent et promettent des livraisons au moins partielles dès le premier trimestre de l'année à venir. Pour le CHU, dont d'aucuns s'inquiètent de son «maintien» rien ne filtre pour l'heure, et le silence est seul maître des lieux, malgré toutes les bonnes volontés qui œuvrent pour sa réalisation. Vers un changement de site !? Depuis quelque temps, un autre site est évoqué et une autre maquette a été élaborée et aurait retenu toute l'attention des pouvoirs publics : il s'agit du site de Sidi Ali Labhar près de l'aéroport Abane Ramdane. Une nouvelle ville qui se targue d'accueillir déjà deux projets de même ordre, une polyclinique et un centre de transfusion sanguine. Cette vaste cité, dispose en outre de deux ossatures de blocs de bâtiments réalisés sur sept niveaux et attribués à des administrations. Si l'initiative est retenue, elle ne pourrait qu'être rentable et bénéfique sur nombreux plans, et en plus de rappeler ce projet, rendrait opérationnel ces locaux dont d'abandon influe déjà sur leurs états. L'opération de sa mise en œuvre, s'avèrerait peu coûteuse pour un projet structurant qui peut pointer à brève échéance.