Quelques semaines après l'approbation officielle de l'accord d'Alger à Vienne sur la réduction de la production pétrolière, la première réunion du comité de surveillance de cet accord aura lieu, encore une fois à Vienne, les 21 et 22 janvier prcohains. La mise en oeuvre de l'accord historique d'Alger se poursuit, au menu de cette prochaine réunion les discussiosn tourneront autour de la méthode de réduire la production OPEP et non-OPEP. Les pays OPEP qui prendront part à cette réuniont sont le Koweït, le Venezuela et l'Algérie, et pour ce qui est des pays non-OPEP, la Russie et Oman. A rappeler qu'Abou Dhabi avait été proposé pour accueillir cette réunion, mais c'est finalement la capitale autrichienne qui a été choisie pour la tenue de ce rendez-vous. Il faut préciser que c'est l'Algérie qui présidera cette rencontre, de par le rôle majeur qu'elle a joué dans les négociations entre les pays OPEP et non-OPEP, ces derniers mois. Cette instance a été mise en place lors de la réunion ministérielle de l'OPEP tenue fin novembre à Vienne et durant laquelle l'organisation pétrolière a décidé de réduire son offre de 1,2 million de barils/jour (mbj) pour porter son plafond de production à 32,5 mbj. Une décision rejointe par 11 pays non-OPEP, dont la Russie, qui ont conclu un accord avec l'organisation pour diminuer leur production d'environ 558.000 barils/jours et ce à partir du 1er janvier prochain. Ils sont onze pays producteurs non membres de l'OPEP à s'être enagés à diminuer leur production de 558.000 baril par jour. La Russie avait annoncé qu'elle baisserait son offre de 300.000 barils par jour. Les autres pays à participer à l'effort sont le Mexique, le Kazakhstan, la Malaisie, Oman, l'Azerbaïdjan, Bahreïn, la Guinée équatoriel, le Sud Soudan, le Soudan et Brunei. Le comité de surveillance de l'accord impliquant trois pays de l'Opep ainsi que deux pays non Opep a pour objectif de surveiller le respect des quotas et à répondre aux analystes qui prédisent sur de l'indiscipline chez les producteurs. L'accord a été bien perçu par les marchés au point d'occulter une nouvelle qui habituellement aurait fait réagir les traders : la production de pétrole de l'Arabie saoudite a atteint un record en novembre avec 10,72 millions de barils par jour (bpj) contre 10,625 millions de bpj en octobre. Il est vrai que Riyad a envoyé un message rassurant en indiquant qu'elle irait au-delà de ses promesses initiales. Pour rappel, le prix du baril qui était de 115 dollars à la mi-2014, a plongé durablement sous la barre des 50 dollars, atteignant parfois les 29 dollars. Le recul des cours a impacté en partie la production du pétrole de schiste américain. Les cours du pétrole remontaient légèrement, hier, en cours d'échanges européens après avoir enregistré une baisse la veille alors que les risques de surproduction pèsent à nouveau sur le marché. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 33 cents par rapport à la clôture de lundi.