L'entraîneur national, Georges Leekens, a justifié hier sa décision de jeter l'éponge par son désir d'éviter «davantage de pression» au président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, au lendemain de l'élimination dès le premier tour de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2017) au Gabon, regrettant de n'avoir pas bénéficié du temps nécessaire pour mener les Verts à bon port. «J'ai choisi de démissionner par respect et par amitié au président de la FAF, afin de lui éviter davantage de pression née de notre élimination dès le premier tour de la CAN», a déclaré le technicien belge à l'APS quelques heures avant le retour de la délégation algérienne au pays. «Dommage, j'aurais souhaité que l'on se montre plus patients avec nous afin de reconstruire cette équipe nationale sur de bonnes bases. C'était un plaisir de travailler pour l'Algérie. Je suis persuadé que j'avais les possibilités pour réussir dans ma mission, mais le temps m'a joué un mauvais tour», a-t-il ajouté. Le technicien belge a annoncé son départ de la barre technique de l'équipe nationale après près de trois mois de son arrivée en remplacement du Serbe Milovan Rajevac, resté lui aussi en poste l'espace de trois mois. «Je demande à tout le monde de faire confiance à cette équipe. Je remercie aussi tout le monde pour l'accueil qui m'a été réservé depuis mon retour en Algérie. Je resterai toujours un fervent supporteur des Verts», a encore dit l'ex-sélectionneur des Aigles de Carthage tunisiens qui a dirigé le «Club Algérie» en quatre matchs officiels, soldés par deux défaites et deux nuls. Leekens avait fait un premier passage aux commandes techniques de l'équipe nationale en 2003. A l'époque, il n'était resté que six mois.