Les souscripteurs exclus de l'AADL 1 (2001-2002) interpellent le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune pour réétudier leur situation. Après des années d'attente, 6.400 souscripteurs se sont retrouvés exclus du programme AADL 1 «pour des raisons arbitraires», selon le comité qui représente ces personnes, qui s'est présenté, hier, à notre rédaction. Ce comité représente également le «Groupe facebook AADL 2001-2002, Stop Hogra». Selon nos interlocuteurs, ils étaient écartés de ce programme pour «des raisons illogiques», «ce qui nous oppriment, et nous empêchent de bénéficier de notre droit le plus légitime : un logement pour leur famille». Le comité des souscripteurs exclus explique que les lettres de notification administratives font ressortir que « nos demandes de logement sont défavorable». «Et pourtant elles ont été soumises au contrôle; les décisions de m'AADL sont arbitraires et non transparentes». Reçu une seule fois par le directeur de l'AADL de la wilaya d'Alger, le comité n'aura reçu que «des promesses en l'air». «Ils nous promis d'étudier nos dossiers qui sont toujours en attente; les souscripteurs se retrouvent, dans leur majorité, sans réponse, et après avoir payé leurs quatre tranches légalement. Ils exclus du programme». Pour certains cas, c'est la femme qui a hérité d'un bien, alors que c'est le père de famille qui en est le souscripteur. «Ce qui ne fait pas de lui un bénéficiaire d'un bien ou d'une habitation». «D'autres, qui ont déposé leur dossier à l'âge de 60 ans, se retrouvent exclus par défaut, car ayant atteint l'âge limite qui est fixé à 70 ans». Ce qui ne fait pas d'eux des fraudeurs, mais des victimes d'un retard imputé à l'AADL, et ce suite à de longues années d'attente de livraison. Il faut savoir qu'une dizaine de représentants de ces 6.400 souscripteurs exclus, ont organisé, avant-hier, un sit-in devant le ministère de l'Habitat, et ont été dispersé par les forces de l'ordre. Par la suite, ils se sont présentés devant la maison de la presse. Ces protestataires ont plusieurs revendications, dont la suppression des décrets qui les pénalisent de leur droit au logement, alors que leur dossier est complet. Parmi ces décrets, citons ceux en lieu avec la propriété à la vente, l'achat, l'indivision, l'héritage... En second lieu, le contrôle au niveau des caisses CNAS et CASNOS, ou encore la propriété des appartements sans l'aide de l'état. En quatrième lieu, le problème de la limite d'âge, à 70 ans, aux souscripteurs qui vont solder leurs logements, et enfin la propriété de terrain sans l'aide de l'Etat hors wilaya d'Alger. Les protestataires ont confirmé que les justificatifs de l'exclusion de leurs dossiers sont illégales, « si nous nous référons à la majorité des cas ». «Nous n'allons pas renoncer à nos droits, quelque soit le prix à payer», tonnent-ils.