La CAN-2017 fait sa sélection. Toutes les équipes se croyaient sur le podium, puisqu'elles prétendent décrocher le trophée. La Palice en aurait dit autant. Sauf, que cette compétition a ses secrets que les sélectionneurs ne connaissent pas. Toutes les équipes ou presque avaient juré de rentrer à la maison avec la Coupe. Chacune est allée avec son discours, ses promesses et ses allusions. Derrière tout ça, il y a ceux qui tentent de convaincre leur président par des arguments techniques qui serviraient de base de décollage vers ce trophée. A leur tour, les présidents répercutent cette bonne parole aux supporters. Mais, lorsqu'il y a échec, c'est la communication qui fait ses bagages, laissant ainsi le terrain vierge. Pourquoi laisser les ambitions à l'entrée, pourquoi ne pas occuper le terrain ? Pourquoi plaquer ses mains sur ses oreilles ? Gérer, c'est aussi savoir affronter la rue, la convaincre des causes de l'échec, le silence n'est pas synonyme de sagesse après une promesse, il ne fait que nourrir les commentaires. Le football est devenu une économie qui draine des sommes faramineuses, nécessite de la part des gestionnaires une véritable et grande maîtrise du management sportif (communication, marketing, relation client, sponsoring, etc.). On apprend que le président de la Fédération algérienne qui se trouve actuellement au Gabon «pour les besoins des réunions de la CAF, continue à assumer ses fonctions jusqu'au terme de son mandat», aurait donné feu vert à son directeur technique national, en l'occurrence Tewfik Korichi, pour vieller sur le volet technique de l'Equipe nationale locale notamment «en nommant, rapporte notre confrère de Liberté, le plus vite possible un sélectionneur national», et ce, en mettant dans le coup une commission technique, qui verra le jour prochainement pour examiner les profils des entraîneurs susceptibles de prendre en main cette équipe. Pour ce faire, on évoque Boualem Charef (USMH), Kheiredine Madoui (ESS) et Abdelkader Amrani (CSC). L'heureux élu sera détaché au niveau de la FAF. S'agissant de la nomination très attendue du futur sélectionneur national de l'équipe A, le président de la FAF charge également son DTN pour préparer un cahier des charges. Une commission technique examinera tous les dossiers et fera une proposition aux membres du bureau fédéral pour choisir l'entraîneur national qui répondra aux critères de la fédération. «Mohamed Raouraoua a insisté auprès de Korichi pour que tout le dossier soit ficelé cette semaine afin que l'appel à candidatures soit lancé d'ici la fin de semaine.» Tout porte à croire, que de nouvelles dispositions seraient prises pour que cette fois-ci, personne n'aura plus rien à redire. Le prochain sélectionneur serait libre de ses mouvements, c'est lui qui dirigera à sa manière les Verts. Plus personne ne se mêlera de ses choix, les résultats lui incomberont, et sera seul responsable. Faut-il rêver, ou alors ce serait une pure réalité qui rentrera en scène dès le prochain coup d'envoi. Le président de la FAF semble prendre en considération les critiques objectives faites après l'échec des Fennecs et décide ainsi à répondre par l'action à ceux qui doutent de ses compétences. Les observateurs, consultants, médias ne demandent qu'à vivre un nouvel épisode, un épisode qui mettra au pied du mur ces joueurs qui continuent de s'éloigner de la réalité du terrain. Reste cependant, que les assises du football national doivent se tenir. Un impératif, selon grand nombre de professionnels. C'est par elles que se dessinera le nouveau football national. L'équipe nationale n'est pas le passage obligé pour une refonte de notre football.