Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle 2017 en France, a fait part lors de sa visite à Alger lundi et mardi, de sa volonté de porter une vision d'avenir au partenariat entre l'Algérie et la France «relevant que les relations entre les deux pays se sont améliorées au cours de ces deux dernières années, notamment après 2012 suite à la visite effectuée en Algérie par le président français, François Hollande». Il s'est ainsi félicité «de l'amélioration des relations bilatérales dans les domaines économique et consulaire notamment, rappelant que le nombre de visas délivrés par la France aux Algériens a doublé ces deux dernières années. «Les deux pays ont besoin de renforcer leur partenariat sur le plan diplomatique et sécuritaire, a-t-il souligné, ils auront à travailler sur deux sujets à savoir la Libye et le Mali. Le candidat à la présidentielle en France, a, dans ce sens, affirmé sa volonté de porter une vision ouverte, dynamique et d'avenir pour donner plus de densité au partenariat entre l'Algérie et la France, a ajouté M. Macron dans une déclaration à la presse au terme de l'audience que lui a accordée le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. «J'estime que les relations entre les deux pays se sont améliorées au cours de ces deux dernières années, notamment après l'année 2012 suite à la visite effectuée en Algérie par le président français, François Hollande, tout en ajoutant que les relations bilatérales dans les domaines économiques et consulaires se sont rénovées, à l'instar du nombre de visas délivrés par la France aux Algériens qui a doublé ces deux dernières années. Il a également émis le souhait de renforcer les relations consulaires, scientifiques, culturelles et linguistiques entre les deux pays pour former une élite sur le plan académique. M. Macron a, par ailleurs, ambitionné une relation constructive avec l'Algérie. «Je souhaite qu'avec l'Algérie nous développions une vision commune de notre stratégie au Maghreb», a-t-il souligné, ajoutant que sa volonté c'est qu'il y ait dans cette région, importante pour la Méditerranée et l'Afrique, davantage de solidarité, de rapprochement et de structuration pour pouvoir coopérer avec le reste de l'Afrique. Pour lui, l'Algérie demeure un grand pays et une grande diplomatie, rappelant à ce propos que le Président Abdelaziz Bouteflika est vice-président de l'Union africaine. A propos de la situation de la communauté algérienne établie en France, il a estimé que ces Algériens représentent un pont vivant entre les deux pays et incarnent «une mémoire commune». Il a fait aussi part de sa volonté de renforcer et poursuivre la réconciliation des mémoires, entamée ces dernières années. Au sujet de sa campagne électorale pour la présidentielle en France, il a indiqué qu'il était indispensable durant une campagne présidentielle de venir faire une telle visite pour mesurer le poids du passé et avoir un discours volontariste de notre avenir. Concernant sa visite en Algérie, M. Macron a, en outre, rappelé, qu'il était déjà venu en Algérie à plusieurs reprises en tant que ministre pour développer le partenariat économique entre les deux pays, réitérant son souhait de regarder ensemble l'avenir. Pour sa part, M. Lamamra a estimé que ce partenariat d'exception avec la France , lancé en 2012 par les Présidents Bouteflika et Hollande, a enregistré des résultats appréciables, a-t-il souligné. Au sujet de la communauté algérienne établie en France, le chef de la diplomatie algérienne a tenu « à la saluer et lui dire l'attachement de l'Algérie quant à sa dignité et sa sécurité». Il a également souligné la détermination de l'Algérie à demeurer plus que jamais à l'écoute des Algériens établis en France, encourageant, par ailleurs, «la classe politique en France à être à l'écoute de cette communauté».