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Complexe sidérurgique El Hadjar
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 02 - 2017

Ce qui se passe à la veille du redémarrage du haut fourneau N°2 et de toutes les installations de production d'acier, du complexe sidérurgique El Hadjar et prévu au courant de mars 2017, n'est pas fait pour rassurer les décideurs au plus haut niveau de l'Etat. Des informations contradictoires circulent à ce sujet.
Il est question d'interdiction d'accès au complexe sidérurgique des cadres du groupe Sider, propriétaire de la totalité des actions de l'entreprise «Complexe Sidérurgique El Hadjar», CSE. Nos sources, généralement crédibles, persistent et signent quant à l'application de cette instruction par les préposés au poste de garde principal. Il est même précisé que le secrétaire général du syndicat en est l'auteur. Elle est, cependant, catégoriquement réfutée par le président du conseil d'administration du groupe Sider, Ali Beddiar, et le directeur général du CSE Laskri El Hadi. En fait, il s'agirait d'une grossière manipulation, ayant pour objectif apparent de créer la zizanie entre les cadres gestionnaires du groupe Sider, ceux de sa filiale, le CSE et le partenaire syndical. Ce qui n'est pas fait pour tranquilliser les travailleurs. C'est dire que la situation n'est pas conforme aux ambitions affichées par les responsables politiques du pays. Ces derniers avaient investi 900 millions de dollars pour entamer l'opération de réhabilitation des installations de production. C'est la première du genre, jamais réalisée depuis la création du complexe sidérurgique El Hadjar en 1965. Ainsi, au moment où les opérations de mise à l'essai du haut fourneau s'achèvent, et que les trois partenaires se préparent à redémarrer la totalité des installations de production, les tentatives de déstabilisation se multiplient. La grosse batterie est mise en place pour empêcher la relance de la production attendue depuis la fin de l'année 2015, et, à chaque fois différée depuis. Dans le lot, des informations sur ce qui serait une mise à l'écart préméditée des indiens de ArcelorMittal. Ces derniers sont à l'origine du plan de réhabilitation, du choix et de la désignation des sociétés étrangères et d'autres affaires de gros sous. Et lorsqu'on en arrive jusqu'à citer le PDG du groupe Sider et d'autres cadres gestionnaires comme ayant été interdits d'accès au CSE, c'est que l'impatience gagne du terrain dans le cercle des agents déstabilisateurs. Tout est lié à la cérémonie officielle de mise à feu du haut fourneau N°2. C'est d'ailleurs ce qui justifie la fébrilité qui caractérise ces derniers jours, le cabinet du wali. A ce niveau, les réunions de préparation de cet événement se suivent et ne se ressemblent pas. Cette cérémonie est appelée à être présidée par le Premier ministre. Il sera entouré de plusieurs membres de son gouvernement dont le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb, des représentants du patronat et différents partenaires sociaux. Il reste que, faute de communication, le commun des citoyens est mis à l'écart de tout ce qui se passe au CSE. Pourtant, le complexe représente un des plus importants facteurs de développement local et national. A moins de mettre en place un meilleur système de communication, sinon la situation pourrait dégénérer. C'est que, depuis l'avènement de la nouvelle équipe dirigeante au CSE, la politique du «motus et bouche cousue» est appliquée dans toute sa rigueur. La même tendance est relevée du côté du syndicat de l'entreprise. Tous restent sourds aux appels des représentants de la presse pour une information crédible à même de contrecarrer d'autres desseins. Même la revue « Le Sidérurgiste » n'est plus éditée. D'où la gravité de la situation au moment où tous les efforts sont mis par le gouvernement pour remettre à flot l'entreprise dite «Complexe Sidérurgique El Hadjar». Cette entité économique compte parmi les fleurons de l'économie nationale. L'Etat a pris en charge les frais de réhabilitation de l'outil de production. En contrepartie, elle a seulement exigé des gestionnaires une meilleure gestion de ce patrimoine public créateur de richesses et d'emplois. Ce qui ne sera certainement pas le cas au vu de la rareté des compétences à l'heure où les installations de production, entre autres les laminoirs, les aciéries dont celle à oxygène, et la PMA qui tenteront de redonner vie au complexe sidérurgique El Hadjar. Et ce n'est apparemment pas fini. Il faudra prévoir une caisse de plusieurs milliards de DA pour relever l'entreprise. Trois mois au moins sont nécessaires pour permettre au CSE d'engranger les premières recettes générées par la commercialisation des produits sidérurgiques. Certes, le faut fourneau N°2 fournira sa première brame dans les prochains jours. Mais il reste que les responsables appellent à la vigilance pour éviter des aléas prémédités sur les installations camouflées en pannes intempestives.

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