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Abdelwahab Ziani plaide pour des barrières non tarifaires
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 03 - 2017

Le président de la Fédération agroalimentaire, Abdelwahab Ziani, estime que le climat des affaires est très bon en Algérie.
Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, il rappelle qu'en Algérie la fiscalité est très basse, la même chose pour le foncier, et en donne pour preuve l'Américain qui a demandé 30 000 hectares dans le sud et qui les a eus. Mais Abdelwahab Ziani se plaint toutefois de la bureaucratie qui reste, à son avis, lourde. Il faut à chaque fois avoir recours au Premier ministre, dit-il, pour qu'il appelle ses services, pour avoir un papier pour que l'investisseur se mette à travailler. Il fait observer que les autorités disent à l'investisseur «venez, faites vite, etc.» mais la lourdeur, explique-t-il, fait que ça dure entre un et trois ans rien que pour recevoir les papiers. C'est dans ce sens, ajoute-t-il, qu'il salue l'initiative du Premier-ministre d'installer un comité de veille pour le suivi des investissements. Il explique que c'est le ministère de l'Industrie qui a conçu l'idée de ce comité pour élargir les passerelles entre l'entreprise et l'Etat. Il n'y a pas de «cafouillage», dit-il, entre le Premier ministère et le département d'Abdeslam Bouchouareb. Ce comité, précise-t-il, qui implique cinq ministères avec le Premier ministre, ainsi que l'Andi et l'Abef, est appelé à faire des évaluations deux fois par mois pour «débureaucratiser» là où ça bloque. Il fait observer que si l'investisseur n'a pas la banque et s'il n'a pas les avantages fiscaux, il se décourage. Il explique que ce comité a pour mission de coordonner entre les ministères, les institutions étatiques, les organismes financiers et les wilayas, afin d'accompagner les investisseurs et libérer les initiatives du blocage bureaucratique. Abdelwahab Ziani insiste sur la lourdeur de l'administration qui ne suit pas la vitesse de l'entreprise aujourd'hui. Il rappelle que l'entreprise a besoin de produire, d'exporter et d'aller vite partout et il faudrait, affirme-t-il, que toutes les administrations suivent l'entreprise de façon à libérer les initiatives. Il fait observer qu'il y a un manque de tout : sur le foncier, sur la finance ; il y a la lourdeur des banques qui n'accompagnent pas. Il fait savoir qu'il y a des dossiers qui ne sont même pas étudiés, qui sont dans les tiroirs et qui attendent depuis des mois, donc, ajoute-t-il, l'investisseur se décourage et part. Il appelle à établir la confiance à l'égard de l'entreprise. Il fait savoir également que les pouvoirs publics se sont engagés dans la tripartite à faire passer par les organisations patronales l'élaboration des lois qui touchent l'économie, pour qu'elles n'entravent pas les entreprises, ce qui est une première depuis 50 ans, souligne-t-il. Pour Abdelwahab Ziani, il faut réduire toutes les importations sauvages et faire des barrières non tarifaires pour bloquer tous ces produits qui sont en train d'envahir l'Algérie. Il fait constater que l'entreprise algérienne a perdu plus de 60% de part de marché. Il demande que l'on arrête de donner des avantages aux investissements dans les minoteries et les laiteries qui sont en saturation. Mais le président de la Fédération agroalimentaire estime que la dynamique économique enclenchée par le gouvernement commence à rapporter ces fruits. Les entreprises, en Algérie, ont augmenté de plus de 17% leurs chiffres d'affaires, révèle-t-il pour étayer ses propos. Cet essor n'a cependant pas permis à l'entreprise nationale de rattraper les parts de marché perdues au profit de l'importation. A titre d'exemple, il fait savoir qu'il y avait 200 entreprises de confiseries, et en raison de l'ouverture de nos frontières, leur nombre est maintenant de 13. Il insiste sur le redémarrage des unités de production. Il propose d'ériger des barrières non tarifaires comme le font les pays de l'Union européenne. Les mécanismes avec lesquels ils se protègent sont pires que le protectionnisme, a-t-il affirmé. Les produits algériens sont rejetés parce qu'ils n'accèdent pas à la certification européenne. Il appelle l'Etat à faire de façon urgente la même chose, en élaborant et en appliquant les normes algériennes pour protéger la production nationale. A propos de la qualité des produits fabriqués localement, il sollicite l'aide des consommateurs pour améliorer les produits qui sortent des usines algériennes.

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