Kheireddine Hamel recommande l'élaboration d'un cahier des charges Afin de réserver un traitement spécial à la micro-entreprise dans tous les secteurs économiques, le président de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs, Kheireddine Hamel a recommandé l'élaboration d'un cahier des charges de la micro-entreprise. En marge des ateliers organisés à l'occasion des assises nationales sur la micro-entreprise, le même responsable a suggéré l'élaboration d'un cahier des charges de la micro-entreprise pour lui permettre de participer à la concrétisation des différents projets et aux appels d'offre qui, souvent, reviennent aux grandes entreprises, tout en soulignant que la fédération soumettra aux autorités publiques une série de propositions afin de d'élaborer un cahier des charges qui réservera un «traitement spécial», à la micro-entreprise dans tous les secteurs économiques concernés par la réalisation des projets et les appels d'offre en vue de redynamiser le rôle de la micro-entreprise et d'encourager sa contribution dans la dynamique économique. Il a précisé à ce propos, que «la mouture finale du cahier des charges de la micro-entreprise qui apportera des solutions aux divers problèmes que celle-ci rencontre, sera finalisée en collaboration avec des experts tout en tenant compte des préoccupations majeures des chefs d'entreprises afin de leur permettre d'améliorer leurs activités et d'assurer leur pérennité». D'autre part, les conditions d'obtention des marchés par la micro-entreprise et du foncier tout en bénéficiant des mesures administratives qui demeurent cependant «complexes» ont été au centre des préoccupations des entrepreneurs présents aux ateliers consacrés aux domaines des travaux publics et du bâtiment, de l'agriculture, de la pêche, de l'industrie, de la maintenance, des technologies de l'information et de la communication, des transactions publiques, du tourisme et de l'artisanat. Plusieurs intervenants ont estimé à cet effet, que les conditions requises pour la réalisation de certains projets par une micro-entreprise étaient «rédhibitoires» dans le sens où elles ne lui permettent pas d'accéder au projet. Ils ont abordé, outre le problème de commercialisation, celui de la non homologation des produits innovés et le manque de matière première ce qui influe négativement sur leurs activités. Toujours selon le président de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs, ces assises tendent à concrétiser un rapprochement, à établir un partenariat entre les jeunes entrepreneurs et les grands investisseurs et à renforcer enfin, l'interaction dans le cadre de la promotion du produit local. Par ailleurs, des jeunes investisseurs ont demandé également de «réactiver l'article 87 bis de la loi sur les marchés publics qui consacre à la micro-entreprise un taux de 20% des projets retenus à la réalisation». Ces assises nationales sur la micro-entreprise, qui ont vu la participation de plus de 1000 jeunes entrepreneurs venus des différents régions du pays, seront sanctionnées lundi par l'adoption de plusieurs recommandations.