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Le fin mot de l'énigme (III)
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 03 - 2017

On le voit, l'aventure néo-ottomane est terminée. Etalant avec gourmandise du sel sur les plaies turques, les YPG annoncent que Moscou entraînera les forces kurdes et que les Russes installent une base militaire dans le canton d'Afrin ! Si le Kremlin nie vouloir aménager une nouvelle base (mais que vaut un démenti en Syrie où l'on a assisté à tant de surprises ?), la première affirmation n'est pas contestée.
Ô sultan, tout est perdu fors l'honneur... Pas étonnant que la presse turque reste muette et que le gouvernement s'en prenne aux «fascistes» européens. Que peut faire le sultan ? Le maestro Poutine a encore frappé, plaçant chacun là où il voulait qu'il soit. Erdogan est totalement isolé sur la scène internationale : la relation avec l'Occident est définitivement cassée, la confiance durablement abîmée avec les pétromonarchies du Golfe ou Israël. La Syrie, l'Iran, l'Irak et l'Egypte sont des ennemis ou des adversaires. Qui reste-t-il à Erdogan pour exister internationalement ? La Russie... Le Kremlin la joue fine, associant publiquement la Turquie aux progrès des pourparlers de paix (alors qu'il n'y en a aucun) et de la lutte anti-terroriste sur le terrain (alors qu'Ankara n'y est pour rien). Poutine s'attache le sultan reconnaissant et peut lui faire avaler toutes les couleuvres qu'il veut. Et si l'Ottoman est soudain pris d'idées saugrenues, les Russes ont toute une palette de possibilités à leur disposition comme ils l'ont montré en novembre 2015. Vu l'état de l'économie turque et de la lire, pas sûr que le sultan prenne le risque... Cela dit, il y a quelques jours, des avions israéliens ont effectué des bombardements près de Palmyre, information reprise dans tous les médias. Réaction furieuse de Damas qui affirme, sans doute à tort, avoir abattu un jet. Les conspirationnistes ont leur explication toute faite : Israël aide Daech. Comme si une frappe, sous les yeux du monde entier en plus, allait changer quoi que ce soit au conflit. Absurde... Mais alors quoi ? On sait que Tel Aviv est omnibulée par les capacités et l'équipement qu'acquiert le Hezbollah grâce au conflit syrien. Les récents rapports selon lesquels l'Iran a ouvert des fabriques d'armement sophistiqué pour le Hezb au Liban même, dans des souterrains à 50 mètres de profondeur, n'ont pas dû rassurer Bibi la terreur. Mais pourquoi Palmyre ? Si l'on ne s'abuse, le mouvement chiite libanais n'y était pas et ce n'est dans cette zone de combats que passeraient des convois d'armes. C'est en substance ce que confirme un officier syrien : le bombardement n'a pas visé des cibles du Hezbollah. Pour ajouter au mystère, le ministère russe des Affaires étrangères a - chose rare - convoqué l'ambassadeur israélien. Selon certains analystes, il était convenu qu'un accord tacite existait entre Moscou et Tel Aviv «autorisant» l'aviation israélienne à faire une sortie de temps en temps pour frapper des convois d'armes du Hezbollah. Apparemment, le Kremlin n'a pas apprécié celle-ci et l'a fait savoir. Il n'est d'ailleurs pas impossible que la pluie de Kalibr qui a été lancée par un des sous-marins russes ait eu pour but de s'assurer que le message avait été bien compris. Rappelons que ce missile n'a pas grande utilité contre les cibles mobiles de Daech mais constitue un très sûr avertissement à l'égard de forces armées constituées. Moscou marque son terrain... Saura-t-on le fin mot de l'énigme ? L'avenir nous le dira... (Suite et fin)

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