Son nom est intégré parmi les présidents de l'auguste maison de Dely Brahimi sur le site internet de la FAF. «Kheïreddine Zetchi est président de la FAF depuis le 20 mars 2017», peut-on lire. Il faudrait comprendre qu'il s'agit maintenant de mettre le cap sur la réussite. C'est hier matin que s'est tenue la première réunion du nouveau bureau fédéral. Une réunion qui fera date et fera aussi taire ceux qui s'attendaient à ce que la FIFA annule les dernières élections. Un premier échec pour cette catégorie de personne qui doit, à présent s'aligner avec cette nouvelle équipe qui décide de mettre de l'ordre dans ce grand désordre qui a tant caractérisé le développement de notre football. Il y aura des regrets, certes, des regrets dont ceux qui en sont à l'origine du laxisme passé et qui ont permis à trop de situations aussi graves que désarmantes notamment les irrégularités flagrantes qui ont terni à longueur de saison le championnat national de football reconnaissent leurs erreurs. Lesdits responsables auteurs de ces tristes affiches ont consciemment ou inconsciemment encouragé les dirigeants de quelques clubs en difficultés financières ou infrastructurelles constantes et permanentes à recourir à tous les subterfuges. Les saisons passées n'ont rien apporté de nouveau, les responsables du «temple» préféraient assister à ces tristes situations que de réagir (violence, arbitrage, tricherie, formation...). C'est dire qu'«à force donc de se nourrir d'entorses aux règlements et de transgressions à l'éthique sportive, ce football national a récolté les fruits amers de sa permissivité et le prix à payer est désormais très cher car c'est la remise en cause totale de ses fondements tant il s'est avéré que ses fondations sont fragiles». Le professionnalisme dont on a beaucoup parlé reste pour grand nombre de spécialistes, journalistes, présidents de clubs, un leurre. Il faudrait croire que cette nouvelle équipe passera au peigne fin l'ensemble des dossiers qui ont mis le feu à notre football et d'entretenir ce qui a été fait de positif. Maintenant que La FIFA reconnaît sa légitimité et son nom apparaît au grand bonheur des sportifs sur le site officiel de l'instance suprême du football mondial. Des questions s'enchaînent : que fera l'équipe de Zetchi, ce nouvel homme fort de cette institution ? Réussira-t-il à mobiliser ceux qui y croient au changement ? Réussira-t-il à mettre fin au laxisme qui est à l'origine de situations aussi graves que désarmantes quant à la gestion des clubs, et on ne compte plus les irrégularités flagrantes ternissant à longueur de saison le championnat. Va-t-il ouvrir ses portes à ceux qui veulent contribuer à la relance de ce football ? Va-t-il effacer les erreurs du passé et remettre le compteur à zéro pour que joueurs, arbitres et présidents puissent se serrer les coudes afin que ce sport récupère sa «médaille» internationale ? Le professionnalisme retrouvera-t-il son véritable sens ? Les choses à présent sont claires, plus rien ne devrait empêcher cette équipe que compose le nouveau bureau fédéral de passer à l'action. Un bureau que gérera Rebbouh Haddad et Rachid Gasmi pressentis comme vice-présidents de la fédération. Messaoud Koussa à la commission centrale d'arbitrage, Hakim Medane comme responsable des sélections nationales ou manager général de l'EN. Djahid Zefzef va à la commission des finances et enfin Larbi Oumamar à la commission juridique. Plus de temps à perdre à présent.