Un nombre de citoyens de la commune de Chabat El Ham a présenté mardi une pétition accompagnée des photos dans laquelle ces Chabatis dénoncent les rejets des eaux usées de l'abattoir communal dans la nature. Selon eux, une odeur nauséabonde et une pollution de l'environnement sont observées en ces prémices du printemps. Selon leurs dires, ils ont saisi les autorités concernées mais aucune suite positive n'a été réservée. Les traditionnels vacanciers de la plage de Sidi Djelloul dans la localité de Sidi Safi ont été surpris par la situation dramatique du petit pont qui accède à l'horizon bleu. Cet ouvrage est dans un état déplorable. La boue a obturé les canaux et les eaux stagnées en sa surface ont coupé la circulation. Et par conséquent, les familles ne peuvent pas y'accéder car ni les véhicules ni les piétons n'ont pu traverser. Et pourtant, les autorités concernées sont au courant de la situation. Aïn Témouchent, ville promue au rang de ville touristique, est dépourvue de toilettes publiques. Les visiteurs de cette ville de surcroit la gente féminine ont eu d'énormes difficultés pour se soulager. En outre, ces difficultés se remarquaient quotidiennement chez les malades chroniques, diabétiques, hypertendus et autres. Curieusement, cette ville disposait de trois toilettes publiques situées au centre- ville durant les années 70 malheureusement elles ont été démolies par les pouvoirs publics et remplacées tardivement par autres implantées à la périphérie de la ville, sans aucune utilité publique ! Dans l'autre coin de cette charmante ville et plus précisément dans la zone d'activité, un autre douar a poussé au vu et su aux gouverneurs de cette wilaya. Les familles en détresse sociale vivant des baraques faites de bric et de broc et autres détritus de matières organiques dans des conditions misérables interpellent les pouvoirs publics pour les reloger dans des habitations publiques locatives décentes avant l'entrée de l'été parce qu'elles craignent des incidents similaires à ceux du Graba qui a coûté la vie à trois personnes dans l'incendie criminel. Une jeune femme Goumbri Fatiha dira : «Mes enfants et moi vivons dans une seule baraque. Nous souffrons à longueur d'année. En hiver, le froid et les maladies conséquentes et en été la chaleur suffoquant et le risque des reptiles, insectes et des chiens errants. J'étais victime de hogra depuis le séisme de 1999 j'ai été lésée d'un toit alors que les autres sinistrés ont été relogés. Encore, j'ai déposé un dossier pour logement social depuis 2001. La commission a attribué à des postulants classées après moi. Rabi Khalass», a martelé d'une voix rouillée. Le calvaire de transport persiste encore dans les localités d'Aoubellil et Aghlal. Depuis longtemps, les citoyens réclament une ligne de transport public directe pour se rendre au chef-lieu de la daïra d'Aïn Kihel pour s'approcher de leur administration. Actuellemen, les citoyens sans véhicules sont contraints de descendre jusqu'à la ville d'Aïn Témouchent pour prendre une autre ligne à destination d'Aïn Kihel. Ce qui est fatigant et coûteux. Pour des raisons sécuritaires, la commune d'Ouled Kihel, située sur le littoral, qui a servi à la harga durant quelques années, ses citoyens demandent une sûreté urbaine ou une brigade de gendarmerie. C'est une localité d'une extrême sensibilité géographique et mérite d'être sécurisée, estiment les notables de cette commune. Durant la période estivale, elle devient très fréquentée. Au sud est d'Aïn Témouchent, les jeunes dans la localité de Hassasna se plaignent du chômage. Cette commune à vocation rurale est dépourvue d'usines, de chantiers de bâtiment ou de projets de développement. Ils réclament des postes d'emploi dans le cadre du dispositif étatique social. Pour les jeunes filles, le marasme est plus profond. Privées d'emploi et de mouvement, elles sont «emprisonnées» dans leurs domiciles à cause du manque de centre de formation et d'apprentissage pour se préoccuper.