A la troisième et dernière semaine de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain, les partis politiques et les personnalités indépendantes en lice, à Tizi Ouzou, multiplient les sorties de proximité. Les candidats à la députation sillonnent les villes et villages de Tizi Ouzou, jusqu'aux coins les plus reculés de la wilaya, pour se rapprocher de la population et tenter de convaincre l'électorat pour voter en leur faveur. Tous s'emploient à présenter leurs programmes électoraux, promettant, pour certains notamment, la prise en charge des préoccupations citoyennes, sils venaient à être élus pendant que d'autres candidats vantaient les réalisations en matière de développement local, non sans s'engager pour l'inscription à la réalisation d'infrastructures de jeunesses principalement. Devant des militants, des sympathisants et, souvent, des curieux, ces candidats à la députation qui se sont déployés sur le territoire de la wilaya exploitent les espaces publics réservés par l'administration à cet effet, animant des meetings et conférences-débats, pour expliquer leurs programmes devant une foule de militants et sympathisants, mais aussi de curieux qui veulent savoir ce qu'on leur propose pour développer leurs localités respectives et améliorer leur quotidien. Fait saillant de cette campagne électorale, l'absence de la gente féminine à ces rencontres de proximité, exclusivement masculines, a-t-on constaté. Or, cette frange de la société représente une part non négligeable de l'électorat local que les plus avertis des candidats en lice prennent en considération en programmant des rencontres au féminin. Depuis le lancement officiel de la campagne électorale, le 9 avril dernier, le chef-lieu de wilaya, a déjà abrité quatre meetings dont trois à la grande salle de la maison de la Culture Mouloud-Mammeri et qui ont été animés, respectivement par Abderrezak Makri, représentant de l'Alliance HMS/Front du changement, Amara Benyounes président du Mouvement populaire algérien (MPA), et Djamel Ould Abbes SG du Front de libération nationale (FLN). Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie, Mohcine Bellabes, a, quant à lui, opté, pour la placette Embarek Ait Menguellet, jouxtant la placette de l'Olivier, à la sortie ouest du chef-lieu de wilaya. Alors que le président du Parti de la victoire nationale (PVN) Mahfoud Adoul, lui, a choisi la ville montagneuse de Béni Yenni, pour animer son meeting. Un choix se voulant un hommage à Mouloud-Mammeri, dont l'Algérie célèbre le centenaire de sa disparition cette année, et une réaffirmation de l'attachement du parti au monde rural, pour reprendre un membre du directoire de campagne de cette formation politique.