Le président du forum des chefs d'entreprise, Ali Haddad a plaidé, hier à Dublin, à «approfondir le partenariat entre l'Algérie et l'Irlande», avec plus d'engagement et d'actions concrètes de part et d'autre. En marge d'une rencontre d'affaires algéro-irlandaise organisée par le FCE en collaboration avec l'ambassade d'Irlande, le président des cette organisation patronale a évoqué le parcours de l'Irlande qui a marqué l'histoire « en donnant des leçons de résilience, elle qui a surmonté la terrible crise économique mondiale de 2008 alors que d'autres économies continuent à en subir les conséquences». Pour ce qui est «de notre vision sur les relations économiques bilatérales entre l'Algérie et l'Irlande, le FCE plaide pour un partenariat plus approfondi avec plus d'engagement et d'actions concrètes de part et d'autre», a expliqué Haddad. «Les bilans des échanges commerciaux et des investissements n'évoluent certes pas au rythme que nous souhaitons mais nous pouvons affirmer que la dynamique que nous voulons impulser à nos relations est amorcée», a-t-il estimé. Le patron des patrons s'est dit venir en Irlande pour identifier «les créneaux de partenariat dans des domaines bien précis». Dans ce sens, il a cité «l'agriculture, notamment l'élevage pour la production de lait et de viande, l'agro-alimentaire, les énergies renouvelables et les technologies de l'information et de la communication». Ali Haddad a expliqué que le FCE vise ces secteurs car «nous savons que l'Irlande a réussi à les développer et à être une destination privilégiée des investissements directs étrangers dans ces domaines particuliers.» Ce sont là les secteurs clé que «nous souhaitons développer afin d'assurer notre sécurité alimentaire et la transition énergétique de notre pays», a-t-il souligné. Le président du FCE a enchaîné : «Ces secteurs nous intéressent aussi car ils constituent les trois grands axes de la stratégie de diversification de notre économie. Mais cela ne nous empêchera pas d'élargir le champ des possibles et d'envisager des partenariats dans d'autres secteurs dans lesquels les entreprises irlandaises excellent tels que le tourisme et les services». Cette rencontre «nous permettra donc d'exposer nos attentes de part et d'autres. Pour notre part, nous souhaitons en premier lieu profiter de votre impressionnante expérience dans la production de lait et de ses dérivés. Notre pays est un grand importateur de poudre de lait. L'Algérie importe en effet plus de 50 % de sa consommation de ce produit pour un montant de près de 1,3 milliard de dollars», a-t-il affirmé. «Nous aimerions inverser cette tendance et réduire cette facture en valorisant la production algérienne», a confirmé Haddad.