Donald Trump ce 1er juin 2017, vient de balayer d'un revers de main l'accord ratifié à Paris élaboré par l'ensemble des pays, dans le but est de limiter les émissions des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Connu sous l'abréviation de COP 21, l'accord a été approuvé par 195 pays, conformément à la convention cadre des Nations unies, et est entré en vigueur le 4 novembre 2016. Juridiquement peu contraignant pour les plus grands pollueurs de la planète, que sont les Etats-Unis et la Chine cumulant à eux deux quarante pour cent de la pollution ; les termes de l'accord remis en cause par Trump qui semble peu soucieux de l'aggravation du phénomène, pose un autre problème de taille, celui de la remise en cause de l'engagement de son prédécesseur Obama. Une levée de boucliers quasi générale des principaux chefs d'Etat, et de responsables d'entreprises désavoue le locataire de la Maison-Blanche. Le SG de l'ONU vient de déclarer à partir de Saint Petersburg «qu'on ne peut arrêter la lutte contre le réchauffement climatique, parce qu'il constitue l'une des plus fortes menaces au monde actuellement.» Merkel, la chancelière allemande estime qu'il est du devoir de protéger la planète. Déjà, au lendemain du sommet du G7, Merkel avait dit : «que selon son expérience de ces derniers jours, l'époque où nous pouvions compter les uns sur les autres est révolue», suggérant que «les Européens devaient prendre leur destin en main.» Ségolène Royal, ex : ministre de l'Environnement a laissé éclater sa colère, en laissant entendre que «les accords de Paris seront mis en œuvre quoi qu'il arrivera.» La Chine a promis d'appliquer l'accord de Paris sur le climat, considérant que c'est «une obligation», promettant de s'atteler au développement des énergies vertes faibles en carbone. Le président de la commission européenne M. Juncker a déclaré «qu'il n'y aura pas de retour en arrière sur la transition énergétique», tandis qu'au même moment juste après le discours du président américain, une trentaine d'Etats américains ont fait savoir qu'ils s'opposaient à la décision de Trump sur le climat en affirmant qu'ils allaient poursuivre leur politique de réduction de gaz à effet de serre, parce que l'industrie des énergies vertes et renouvelables a déjà créée des milliers d'emploi aux Etats-Unis. Le discours quoique qu'attendu par les chefs d'Etat du monde entier et par les gouverneurs de plusieurs Etats US, a déçu, sans pour autant les surprendre.