La députée européenne, Paloma Lopez, a dénoncé le caractère «arbitraire» des accusations et des procédures judiciaires qui ont mené à la condamnation du journaliste sahraoui, Waleed Al Batal à 14 mois de prison, exhortant l'Union européenne (UE) à faire pression sur les autorités marocaines d'occupation afin d'obtenir sa libération, ainsi que celle de son père Salek Al Batal. «Le caractère arbitraire des accusations et des procédures judiciaires témoignent de la nature coloniale de l'administration marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental», a-t-elle écrit dans une question adressée à la Commission européenne. Selon Paloma Lopez, la peine prononcée contre le journaliste sahraoui, Waleed Al-Batal, est un acte de représailles en raison de son activisme légitime et pacifique en faveur des droits de l'homme au Sahara occidental. «Il a été condamné par représailles suite à sa participation à Smara aux manifestations pour le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui», a-t-elle affirmé, dénonçant l'arrestation du père du journaliste sahraoui, Salek Al Batal, accusé également d'avoir participé à des manifestations similaires à Smara en 2009.