Des mesures, nécessaires, ont été prises pour éviter les fuites de sujets et la triche à l'examen du baccalauréat a annoncé le ministère de l'Education nationale. « Un protocole, extrêmement long et très pointu qui sera mis en œuvre au niveau local avec la contribution des services de sécurité », a indiqué le département de Nouria Benghebrit. Parmi ces mesures de sécurisation de cet examen, la représentante du gouvernement a fait cas de l'installation, à l'échelle nationale, des détecteurs de métaux et d'appareils électroniques à l'entrée des centres d'examens. Le ministère de l'Education nationale a également fait cas de l'interdiction des téléphones portables, des outils numériques, et autres, des écouteurs, à l'intérieur des salles d'examens. «Les centres d'examen seront privés de Wi-Fi et d'accès à Internet», a précisé le MEN. La sécurisation de cet examen commence, a-t-on rappelé de même source, au niveau de l'Office national des examens et concours (ONEC) qui a bénéficié cette année d'une remise à niveau grâce, a fait observer le département de Nouria Benghebrit, aux moyens financiers consentis par les pouvoirs publics. Le dispositif de sécurisation de cet examen et la garantie du principe de l'égalité des chances entre les candidats, la même source a fait état de l'élaboration, pour la circonstance, par la Gendarmerie nationale, d'un plan de sécurité spécial pour les examens de fin d'année en mobilisant, rappelle-t-on, les moyens humains et matériels pour le bon déroulement des épreuves. « Les brigades de la sécurité routière de la Gendarmerie nationale ont été renforcées, à l'échelle nationale, au niveau des différentes routes nationales, communales et de wilayas, notamment celles débouchant sur les zones urbaines avant et pendant le déroulement des examens ». De son côté, la Direction générale de la sureté nationale (DGSN) a mis en place un dispositif de sécurité spécial examens de fin d'année scolaire, tous paliers confondus, et dont la mise en exécution, a-t-on fait observer encore, a été confiée à des brigades au niveau des sûretés des 48 wilayas. «Ce dispositif repose sur la mobilisation des services de la police et comporte des mesures sécuritaires pour faciliter le trafic au niveau des grands axes menant vers les centres d'examen, en plus des équipes de sécurité spécialisées chargées de l'escorte et la sécurisation des sujets et les copies vers les centres de correction ». Pour sa part, la Protection civile est mobilisée pour la circonstance avec ses services techniques de prévention, pour veiller à la conformité des normes de sécurité et garantir la protection des utilisateurs, a poursuivi le ministère de l'Education nationale.