Le président burkinabé a décrété un deuil national de trois (3) jours dans le pays, après le sanglant attentat qui a fait dix-huit morts et une vingtaine de blessés contre un restaurant à Ouagadougou. En effet, dix-huit morts et une vingtaine de blessés, tel est le bilan définitif perpétré par des « Djihadistes» contre un restaurant fréquenté par des occidentaux dans la capitale burkinaise Ouagadougou. L'attaque a été menée dans la nuit du dimanche à lundi par un groupe armé contre le restaurant « Istanbul», un restaurant fréquenté par des étrangers dont de nombreux occidentaux. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'attentat a eu lieu aux environs de 21 heures dans cet établissement situé sur l'avenue Kwame Nkrumah à Ouagadougou. Les forces de sécurité burkinabaises ont lancé l'assaut contre le groupe armé qui se sont retranchés au niveau du restaurant avec plusieurs otages. Toujours et selon des sources sécuritaires deux assaillants ont été abattus au cours de cette opération. Pour l'instant, les identités des victimes n'ont pas été divulguées. Seul, un Français d'une soixantaine d'années est déclaré parmi les morts, a annoncé le Quai d'Orsay. Quelques heures après cette attaque, le gouvernement burkinabé a diffusé le communiqué ci-après : « Le dimanche 13 août 2017 aux environs de 21 heures, une attaque terroriste a touché le restaurant Istanbul sur l'Avenue Kwamé N'krumah à Ouagadougou. Les Forces de défense et de sécurité se sont immédiatement mobilisées pour lancer un assaut qui a pris fin aux environs de 05 heures du matin de ce lundi 14 août 2017. Le bilan provisoire fait état de dix-huit (18) morts non encore identifiés et une dizaine de blessés pris en charge par les services d'urgences des hôpitaux à Ouagadougou. Deux (02) assaillants ont également été abattus. Une enquête a été immédiatement ouverte par le procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Ouagadougou. Le gouvernement présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. ar ailleurs il appelle les populations à la vigilance et au respect des consignes de sécurité ». Pour rappel, le Burkina Faso est la cible des terroristes islamistes depuis près d'une dizaine d'année. Ce n'est pas le fruit du hasard que les groupes armés tel qu'Al-Qaida, Aqmi, Daech ou les autres mouvements « djihadistes » s'attaquent aux Burkina Fasso. Au mois de janvier de l'année dernière, un attentat similaire a visé l'Hôtel le «Splendid» et le restaurant le Cappuccino situés dans le centre de Burkina Faso.. L'attaque terroriste qui a fait au moins 30 morts a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Par ces attentats, les groupes armés islamistes veulent punir l'Etat du Burkina Faso qui a déclaré la guerre ouvertement aux « djihadistes». Dans le cadre de la lutte antiterroriste, les forces de sécurité burkinabaise ont participé à plusieurs opérations militaires menées contre les groupes « djihadistes ». Un bataillon de plus de 500 soldats burkinabés ont participé aux côtés de l'armée française à l'opération militaire « Serval » au Mali.