De nouveaux pourparlers de paix entre le gouvernement syrien et les rebelles se tiendront les 14 et 15 septembre à Astana, ont annoncé les autorités kazakhes, avec au programme le renforcement des zones de désescalade. «Les participants ont l'intention de confirmer les contours des zones de désescalade dans les régions d'Idleb, de Homs et dans la Ghouta orientale», près de Damas, a indiqué le ministère kazakh des Affaires étrangères dans un communiqué. Celui-ci ne fait pas mention d'une quatrième zone dans le sud du pays. Cette zone avait été évoquée lors des derniers pourparlers d'Astana, en juillet. La Russie a déjà déployé sa police militaire dans le sud du pays, dans la Ghouta orientale et dans certaines parties de la région de Homs dans le cadre de ces zones de désescalade, censées permettre l'instauration d'un cessez-le-feu durable en Syrie. Le processus de paix d'Astana est parrainé par la Russie et l'Iran et la Turquie. Il se concentre sur les questions militaires et techniques et se déroule en parallèle de celui, politique, de Genève. L'envoyé de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a indiqué qu'il espérait lancer en octobre des pourparlers de paix «réels et substantiels» entre le gouvernement syrien et l'opposition à Genève. Les Nations unies ont organisé plusieurs sessions de pourparlers à Genève.