Les habitants d'une cité urbaine située au cœur de la ville de Chabat El Ham n'ont pas apprécié qu'une tente soit dressée sous un immeuble à l'intérieur de leur tissu urbain. Ils souhaitent que les autorités concernées prennent leur responsabilité pour trouver une solution urgente à l'approche de l'hiver pour ces personnes qui vivent sous cette tente et restaurer à la cité son look. Selon cette locatrice de cette tente , Mme Merzougue Rahmouna, qui a eu le courage de montrer une copie de son accusé de réception datant de 21 ans et répondre à la presse : «La famille de mon fils et moi vivons sous cette tente depuis 2 années. Nous souffrons l'été de la chaleur et du risque des reptiles et les insectes et l'hiver du froid et des pluies. Les maladies ne nous ont pas épargnées. Je suis victime d'une hogra de la part des pouvoirs publics car j'ai déposé mon dossier pour postuler à un logement social au niveau de notre commune depuis 1996 malheureusement, mon dossier est porté disparu. Puis j'ai refait un autre en 2012 sans en obtenir un logement et mon marasme social continue». Continuant ses déclarations, elle a révélé qu'en plusieurs cas, sa tente fut objet de jets de pierres et des mégots allumés de cigarettes provenant de l'immeuble dont un lui a troué la tente mitoyenne à un poste d'électricité. En réplique le président de l'APC de Chabat El Ham Abid Mohamed a expliqué : «Cette dame a déposé son dossier en 2012 et il est inscrit au niveau de la daïra d'El Maleh. Il sera étudié prochainement par la commission de daïra chargée de la distribution des logements sociaux.» En effet ces deux familles ont célébré la fête de l'Aïd dans des conditions tristes. Pour se prémunir contre la pluie et le froid, les voisins ont couvert cette tente d'une toile en matière plastique afin d'éviter la pénétration des gouttes d'eau à l'intérieur.