Le problème de l'eau de refroidissement des installations du complexe sidérurgique El Hadjar étant en cours de solution avec la réalisation de deux importants forages dans l'enceinte même de l'entreprise, l'heure est actuellement à l'étude pour être appliquer des résolutions de recherches. C'est d'une certaine manière l'aboutissement des efforts consentis par l'Etat et destinés à stimuler la recherche pour une exploitation judicieuse des gisements comme celui du fer de Ghar Djebilet. C'est dire que l'Etat est arrivé à consolider sa position d'atteindre l'objectif qu'il s'est fixé de tripler le chiffre d'affaires du secteur de l'industrie et des mines. Il s'agissait également de multiplier le volume d'investissement dans l'exploration et de doubler la création des postes d'emploi. Il est également question de professionnalisation et de restructuration du secteur ainsi que de rénovation ou de réhabilitation des anciennes mines et autres unités de transformation du minerai. Il est devenu, aujourd'hui, apparent que l'Etat et les professionnels veulent consolider les bases du développement du secteur. De s'inscrire dans une tendance de valorisation des richesses minières. Celle-ci devra se traduire positivement sur le chiffre d'affaires et l'employabilité en passant par la mise en œuvre d'une série de chantiers structurants. En tête, le lancement d'un programme de mise à niveau du patrimoine et le renforcement du contrôle de l'Etat. Il s'agit également de faire aboutir le projet de Code minier sur la base du cadre réglementaire qualifié de décisif pour la redynamisation du secteur. C'est d'ailleurs ce qu'a souligné le nouveau ministre de l'Industrie et des Mines. Les spécialistes du terrain ont estimé que le projet de loi sur les mines constitue une action prioritaire. La nouvelle stratégie entend aussi inciter les uns et les autres chercheurs et investisseurs à l'investissement et au développement de la recherche minière. Ce dossier a été abordé récemment à l'université Badji-Mokhtar de Annaba. C'était à l'occasion de la tenue de la 2ème Conférence nationale des chercheurs permanents d'Annaba. Des révélations ont été faites en aparté dans le domaine de la recherche préliminaire. C'est-à-dire, lancer les recherches et arriver à des résultats probants bien avant le début de l'exploration. «Ce qui devrait nécessiter des investissements se chiffrant à des millions de dollars. De prime abord, certains n'en verraient pas l'utilité. Mais une fois les résultats obtenus, on ne le regrettera pas», révèle sur ce point Abdelhak Chériet un jeune chercheur cumulant une expérience de quatorze années. D'autres chercheurs ont appelé l'Etat à consentir des incitations fiscales. Cette doléance et bien d'autres auraient été prises en considération. C'est le cas de le dire au regard des dispositions de la stratégie nationale qui, selon nos interlocuteurs chercheurs, prévoit la mise en place de mesures fiscales favorisant la recherche minière. S'y ajoutent l'accélération de la délivrance des autorisations d'occupation temporaire des sols et le développement de l'infrastructure géologique nationale. La démarche élaborée par le ministère de l'Industrie et des Mines prévoit également de structurer et professionnaliser la promotion du secteur en vue de renforcer la présence des nationaux à l'international. Cela devra passer par le lancement d'une campagne institutionnelle de promotion du secteur et le développement de la participation aux évènements internationaux. Au fil de nos investigations dans le milieu des chercheurs réunis à Annaba la semaine écoulée, il a été question d'études ayant abouti à des projets d'investissement dont certains sont entrés en production.