Aleksander Ceferin serait disposé à frapper fort contre le club de la capitale si ce dernier ne respectait pas le fair-play financier. Depuis les achats coûteux de Neymar et de Kylian Mbappé, la menace du fair-play financier plane sur le Paris Saint-Germain. Mardi dernier, Nasser Al Khelaifi avait paru serein sur le sujet lors de la présentation de l'ancien Monégasque à la presse. «On est très confiant dans notre position et notre recrutement. L'UEFA peut faire comme elle le veut, mais on a tout fait de façon transparente. On n'a rien caché, on n'a pas besoin de cacher quelque chose (...) On respecte tous les règlements de l'UEFA ou de la FIFA. Si d'autres clubs ne sont pas contents, ce n'est pas notre problème. Mon intérêt, c'est d'atteindre nos objectifs», avait commenté le président du PSG, prêt à ouvrir les portes de son club «avec grand plaisir» aux enquêteurs de l'UEFA.Cela tombe bien, l'instance européenne a indiqué le 1er septembre dernier qu'elle ouvrait une enquête sur la conformité du club de la capitale avec le fair-play financier suite aux achats de Neymar (222 M€) et Mbappé (145 M€+35 M€ de bonus). Des investigations qui pourraient déboucher sur une lourde sanction si les manœuvres financières du PSG n'étaient pas en conformité avec les règles établies en matière de recettes et de dépenses. Car pressé par certains dirigeants de clubs européens qui dénoncent une concurrence déloyale de la part des propriétaires qatariens du PSG et de leur toute puissance financière, Aleksander Ceferin serait disposé à frapper fort en vue de la saison prochaine.«Si je veux être aussi populaire que Michel (Platini, son prédécesseur à la tête de l'UEFA, ndlr), je sais que je dois exclure le PSG des Coupes européennes», aurait déclaré le Slovène, dans des propos relayés par L'Equipe, auprès de certains dirigeants membres de l'Association européenne des clubs (ECA) la semaine passée. «Nous essaierons d'aider, de prévenir, mais nous n'aurons pas peur de punir», avait-il aussi prévenu dans le quotidien sportif cet été. Avant de même de reprendre le chemin de la Coupe d'Europe, mardi à Glasgow, Paris a peut-être de quoi se faire du souci pour sa campagne 2018-2019.