La ville de New York abritera le 20 septembre prochain une réunion de haut niveau sur la Libye dont l'objectif est de parvenir à une sortie de crise dans ce pays toujours en proie à l'instabilité, a déclaré hier, le nouvel émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé. Cette réunion, prévue en marge des travaux de la 72eme session de l'Assemblée générale, verra notamment la participation du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, selon un tweet de la mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul), citant une déclaration de Ghassan Salamé à Moscou. S'exprimant sur un plan de sortie de crise en Libye, le chef de la Manul, en visite à Moscou, a souligné que ce plan comporte un amendement de l'accord politique libyen (LPL) qui sera suivi d'une période de transition avec à terme l'organisation d'élections élargies. Pour sa part, le Conseil de sécurité a déclaré avant hier, dernier, attendre « avec intérêt » ce plan d'action que le chef de l'ONU s'apprête à présenter lors de cette réunion. Aussi, la nouvelle stratégie consiste-t-elle à appuyer le rôle central des Nations Unies dans le sens d'une facilitation d'un dialogue politique responsabilisant les libyens eux même en vue d'instaurer la stabilité et l'unité de la Libye, a précisé l'organe onusien. Concernant le mandat de la Manul, le Conseil de sécurité a réitéré dans sa résolution sa prorogation d'une année, ainsi que son appui à la mise en œuvre intégrale de l'accord politique libyen en insistant sur la nécessité de regrouper toutes les initiatives de médiation sous la houlette des Nations Unies. Enfin, cette résolution vient appuyer sans réserve le communiqué de Vienne de 2016 dans lequel toutes les parties ont été exhortées à œuvrer de façon constructive en vue de l'achèvement du cadre institutionnel de transition en Libye.