Les évènements se sont hâtés au sommet de l'Etat ces derniers jours, pour l'activation de la mise en place de l ‘Autorité de régulation de la presse écrite (ARPE), auprès de sa consoeur l'Autorité de régulation de l'Audiovisuel (ARAV) qui a été créée en vertu de la loi organique N°12-05 dans le cadre des réformes qui ont pour objectif de garantir la liberté de la presse dans le domaine de l'audiovisuel, et ce bien entendu dans le respect des lois protégeant la vie privée, et autres droits d'autrui, des intérêts légitimes des entreprises, ainsi que dans le respect des exigences de la sécurité nationale. La presse écrite qui oeuvre dans le dispatching de l'information, dans un souci de pluralité ne pouvait rester sans encadrement juridique. Ce qui motive l'empressement des autorités publiques, et à leur tête le président de la république Abdelaziz Bouteflika qui vient de réitérer tout l'intérêt dans un message repris par l'APS qu'il ‘'accorde à la préservation, et à la consolidation des acquis de l'Algérie dans le secteur de l'information, je réitère mon appel au gouvernement écrit-il pour accélérer la mise en place de l'Autorité de régulation de la presse écrite, et son activation aux côtés de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel», a souligné le chef de l'Etat dans son message à l'occasion de la Journée nationale de la presse. Cette décision extrêmement importante du Chef de l'Etat vient combler un vide juridique qui améliorera certainement, si les conditions sont réunies, la délicate question de l'accès à l'information «réelle» par les journalistes, justement chargés de la ventiler, par leurs supports respectifs vers leurs lectorats, pour ce faire, il conviendrait de faciliter la jonction pour la corporation des journalistes avec les institutions de l'Etat, dans le but d'échapper aux communications tendancieuses, ou fallacieuses en matière de communication. La mise en place de l'Autorité de régulation de la presse écrite dans le cadre de l'action gouvernementale promise avant la fin de l'année en cours par le Premier ministre Ahmed Ouyahia, et par la même détermination par le ministre de la Communication Djamel Kaouane outre ses pouvoirs régaliens prévus par loi relative à l`information de 2012, et les missions qui seront assignées naturellement à tous les organes de presse, aura grandement besoin de l'accompagnement du ministre, et de son institution, après l'installation de l'ARPE à veiller à ce que la représentation des sept (7) membres élus à la majorité absolue parmi les journalistes professionnels, justifiant d'au moins quinze ans d'expérience professionnelle, soient réellement soucieux à agir efficacement pour la promotion de la profession.