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Selon le ministre de la communication: 26 quotidiens et 34 hebdomadaires disparus depuis 2014
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 10 - 2017

  Le ministère de la Communication oeuvrera avec la corporation des journalistes pour la mise en place de l'Autorité de régulation de la presse écrite (ARPE) avant la fin de l'année en cours, a assuré lundi le ministre du secteur, Djamel Kaouane. «Ce qui est certain, c'est que l'ARPE sera mise en place. Il n'y pas de date précise, mais nous serons au rendez-vous» annoncé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia, lors de la présentation de son plan d'action devant le Parlement, soit avant la fin de l'année en cours, a déclaré le ministre sur les ondes de la Radio nationale. Rappelant que la première phase de la mise en place de cette autorité a été l'établissement de la carte du journaliste professionnel, il a indiqué que des consultations ont été lancées la semaine écoulée par le ministère avec des représentants de la corporation pour mettre en place cette autorité. «Le ministère sera un accompagnateur, un facilitateur et un médiateur dans ce processus tributaire de la communauté des journalistes. Nous serons à l'écoute de nos partenaires pour assurer les conditions de succès de cette autorité», a-t-il poursuivi. «L'ARPE, au même titre que l'ARAV, hériteront de pouvoirs régaliens et seront dotées de toutes les attributions nécessaires, y compris l'autonomie financière», a-t-il tenu à rassurer, relevant que la loi «est très claire» à ce sujet. S'agissant de l'ARAV, le ministre s'est félicité que celle-ci existe et qu'elle sera «très bientôt» opérationnelle dans le cadre de ses prérogatives prévues par la loi, notant qu'elle est en train de se doter des instruments juridiques et opérationnels à même de lui permettre d'assurer ses missions. «Le ministère de la Communication assurera toutes les conditions d'exercice de l'ARAV et n'interférera jamais dans ses prérogatives, bien au contraire, elle tranchera tous les dossiers», a-t-il clarifié, précisant qu'il s'agit d'une autorité «indépendante».
Abordant l'état actuel de la presse nationale, dont la question de la publicité, le ministre a récusé l'accusation selon laquelle celle-ci est un moyen de pression exercé par les pouvoirs publics à l'encontre des médias, soutenant qu'au contraire, la publicité institutionnelle «est un moyen de soutien ayant permis la survie de l'ensemble des médias», notamment privés.
Reconnaissant un recul de cette publicité de l'ordre de 65% entre 2015 et 2016, il a qualifié d'importantes les dettes contractées par des titres auprès de la Société d'impression algérienne (SIA), lesquelles constituent «des boulets pour la Simpral et l'Enap». «C'est une autre forme de soutien à la presse algérienne, le papier presse est acquis au prix du marché mondial mais il est soutenu», a-t-il indiqué notant que les coûts d'impression remontent aux années 1990, ce qui est en-deçà de la vérité du marché. Faisant savoir que le total des tirages est de 900.000 exemplaires/jour, M. Kaouane a fait savoir que des tentatives sont en cours pour trouver une solution aux difficultés financières des mauvais payeurs, relevant que la situation s'est accentuée par la crise économique actuelle. S'agissant de la reconfiguration du secteur marchand de la presse par le Conseil des Participations de l'Etat (CPE), il a fait savoir qu'outre le Groupe Presse écrite ayant réuni 6 titres publics, deux autres groupes seront créés: le Groupe Edition et Publicité et le Groupe Imprimeries.
Un «problème existentiel pour les médias classiques»
Un total de 26 quotidiens et 34 hebdomadaires ont disparu du paysage médiatique national depuis 2014, a fait savoir M. Kaouane, relevant toutefois, qu'en dépit de cette situation, celui-ci reste «dense», avec l'existence encore de 140 titres. Néanmoins, il n'a pas exclu que d'autres titres puissent disparaître à l'avenir, considérant que cela est une conséquence évidente d'une crise économique et purement financière. «Il n'échappe à personne que nous sommes en crise, le modèle économique est devenu obsolète partout dans le monde», a-t-il observé, évoquant «la fulgurante progression» d'internet et de toutes les passerelles qu'il peut offrir ainsi que l'influence grandissante des médias électroniques et des réseaux sociaux. Autant de paramètres qui, selon lui, posent un « problème existentiel pour les médias classiques», d'où l'impératif «de repenser le métier», a-t-il ajouté. «La presse doit absolument faire sa mue et mettre le pied dans le 21éme siècle marqué par le défi du numérique. Pour être attractive et reprendre ses lettres de noblesse, celle-ci doit revenir à sa vocation initiale et universelle, celle d'informer», a-t-il préconisé. A la question de savoir si les médias publics subissent de la censure, le ministre a affirmé le contraire, partant de sa propre expérience et a fortement plaidé pour l'existence de «débats contradictoires» dans la scène médiatique nationale.


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